Page média : 4. Porter a connaissance de l’Etat-juillet 2017

Prefet du Haut-Rhin
Porter a Connaissance
de l’Etat
Schema de Coherence Territoriale
du Pays de Saint-Louis et des
Trois Frontieres
Service Connaissance Amenagement et Urbanisme
Bureau Urbanisme et Planification Territoriale
juillet 2017
Direction Departementale des Territoires du Haut-Rhin
Cite administrative Batiment K 68000 COLMAR
Tel : 03 89 24 84 55 – Fax : 03 89 24 84 99
Table des matieres
1 – INTRODUCTION………………………………………………………….3
1.1 – Cadre legislatif et juridique du Porter a connaissance de l’Etat. .4
2 – TEXTES ET PROCEDURES………………………………………….5
2.1 – Les principes fondamentaux de l’urbanisme…………………………..5
2.2 – Contenu du schema de coherence territoriale…………………………6
2.2.1 – Le rapport de presentation………………………………………..6
2.2.2 – Le projet d’amenagement et de developpement durables
2.2.3 – Le document d’orientation et d’objectifs………………………7
2.3 – Association ou consultations de differentes personnes
publiques ou autres organismes…………………………………………………..7
2.4 – Documents d’urbanisme applicables aux territoires frontaliers..8
2.5 – L’elaboration du Schema de Coherence Territoriale………………..9
2.5.1 – Prescription……………………………………………………………..9
2.5.2 – Debat……………………………………………………………………..9
2.5.3 – Arret du projet du SCoT…………………………………………..10
2.5.4 – Enquete publique……………………………………………………10
2.5.5 – Approbation du SCoT……………………………………………..10
2.5.6 – Caractere executoire du SCoT…………………………………11
2.5.7 – Evaluation du SCoT………………………………………………..11
2.5.8 – Revision du SCoT…………………………………………………..12
2.5.9 – Modification du SCoT……………………………………………..12
2.6 – La procedure d’elaboration du SCoT……………………………………13
3 – OBLIGATIONS DE COMPATIBILITE ET DE PRISE EN
COMPTE………………………………………………………………………..14
3.1 – Le SDAGE et le SAGE…………………………………………………………. 15
3.2 – Le Plan de Gestion des Risques Inondation (PGRI)……………….15
3.3 – Les Plans d’Exposition au Bruit (PEB)………………………………….16
3.4 – Le Plan de Prevention du Bruit dans l’Environnement (PPBE)..16
3.5 – Le Schema Regional de Coherence Ecologique (SRCE)…………17
3.6 – Le Plan Climat Air Energie Territorial (PCAET)………………………17
3.7 – Le Schema Departemental des Carrieres………………………………18
3.8 – Le Schema Regional Climat Air Energie (SRCAE)………………….19
3.9 – Le Schema Departemental d’Accueil des Gens du Voyage
(SDAGV)…………………………………………………………………………………… 20
3.10 – Le Schema Directeur Territorial d’Amenagement Numerique
(SDTAN)……………………………………………………………………………………. 21
3.11 – Le Plan Regional de l’Agriculture Durable (PRAD)……………….22
3.12 – Le Plan pluriannuel regional de developpement forestier
(PPRDF)……………………………………………………………………………………. 22
3.13 – Le Programme Local de l’Habitat (PLH)………………………………23
5.1.2 – Le risque erosion des sols et coulees d’eaux boueuses
5.1.3 – Le risque mouvement de terrain………………………………33
5.1.4 – Le risque sismique…………………………………………………34
5.2 – Les risques technologiques…………………………………………………35
5.2.1 – Le risque minier……………………………………………………..35
5.2.2 – Le risque industriel…………………………………………………36
5.3 – Divers………………………………………………………………………………… 37
5.3.1 – Risque d’exposition au plomb………………………………….37
5.3.2 – Les sites et sols pollues………………………………………….37
5.3.3 – Le risque transports de matieres dangereuses………….37
5.3.4 – Les servitudes d’utilite publique……………………………….38
5.3.5 – Les nuisances sonores……………………………………………38
5.3.6 – Energie…………………………………………………………………39
5.3.7 – La gestion des dechets…………………………………………..40
6 – LA PROTECTION DES MILIEUX NATURELS ET DE LA
BIODIVERSITE……………………………………………………………….41
6.1 – Natura 2000……………………………………………………………………….. 41
6.2 – Les zones humides…………………………………………………………….. 42
6.3 – La trame verte et bleue (TVB)……………………………………………….43
6.4 – La foret……………………………………………………………………………… 44
6.5 – Les forets de protection……………………………………………………… 44
6.6 – Les sites inscrits et les sites classes hors ensemble urbain…..45
6.7 – Les reserves naturelles………………………………………………………. 45
6.7.1 – Les reserves naturelles nationales……………………………45
6.8 – Les zones naturelles d’interet ecologique faunistique et
floristique (ZNIEFF)……………………………………………………………………. 46
6.9 – Les espaces naturels sensibles……………………………………………47
7 – LA PROTECTION ET LA GESTION DE LA RESSOURCE
EN EAU………………………………………………………………………….48
7.1 – Les cours d’eau………………………………………………………………….. 48
7.2 – Le traitement des eaux usees………………………………………………48
7.3 – La gestion des eaux pluviales………………………………………………49
8 – LA PRESERVATION ET LA MISE EN VALEUR DES
PAYSAGES ET DU PATRIMOINE……………………………………..50
8.1 – Les sites inscrits et les sites classes (ensembles urbains)…….50
8.2 – Les monuments historiques………………………………………………..50
8.3 – L’Atlas des paysages alsaciens……………………………………………51
8.4 – La qualite des entrees de ville………………………………………………52
8.5 – La loi Architecture et Patrimoine………………………………………….53
4 – LES PRINCIPALES POLITIQUES PORTEES PAR L’ETAT 9 – AUTRES PRESCRIPTIONS…………………………………………54
9.1 – La commission departementale de preservation des espaces
EN MATIERE DE PLANIFICATION DURABLE DES
naturels, agricoles et forestiers (CDPENAF)…………………………………54
TERRITOIRES………………………………………………………………..24
4.1 – L’habitat…………………………………………………………………………….. 24 10 – DIVERS……………………………………………………………………55
4.1.1 – Politique de la ville………………………………………………….24
4.1.2 – Logement locatif social……………………………………………25
4.2 – Transports et deplacements…………………………………………………26
4.2.1 – Le Plan de Deplacement Urbain (PDU)…………………….27
4.2.2 – Le transport exceptionnel………………………………………..28
4.2.3 – L’accessibilite pour les personnes handicapees ou a
mobilite reduite…………………………………………………………………29
4.2.4 – La securite routiere…………………………………………………29
4.2.5 – Les reseaux numeriques…………………………………………30
5 – LA PREVENTION DES RISQUES ET DES NUISANCES. .31
5.1 – Les risques naturels…………………………………………………………… 32
5.1.1 – Le risque inondation……………………………………………….32
10.1 – La mise en place de la dematerialisation des documents
d’urbanisme……………………………………………………………………………… 55
10.2 – L’aeroport de Bale-Mulhouse……………………………………………..56
10.2.1 – Convention franco-suisse du 4 juillet 1949………………56
10.2.2 – Raccordement ferroviaire de l’EuroAirport……………….56
10.2.3 – Prolongation du Tramway………………………………………56
11 – INFORMATIONS DIVERSES……………………………………..57
11.1 – Informations complementaires de certains services consultes
12 – LES ANNEXES…………………………………………………………59
1 – INTRODUCTION
Par deliberation du 26 septembre 2014, le Conseil Syndical des Cantons de Huningue et
Sierentz (competence reprise par Saint-Louis agglomeration) a prescrit la revision du
Schema de Coherence Territoriale du Pays de Saint-Louis et des Trois Frontieres.
Le perimetre du SCoT interesse 40 communes :
Attenschwiller,
Bartenheim,
Blotzheim,
Brinckheim,
Buschwiller,
Folgensbourg, Geispitzen, Hagenthal-Le-Bas, Hagenthal-Le-Haut, Hegenheim,
Helfrantzkirch,
Hesingue,
Huningue,
Kappelen,
Kembs,
Knoeringue,
Koetzingue, Landser, Leymen, Liebenswiller, Magstatt-Le-Bas, Magstatt-LeHaut, Michelbach-Le-Bas, Michelbach-Le-Haut, Neuwiller, Ranspach-Le-Bas,
Ranspach-Le-Haut, Rantzwiller, Rosenau, Saint-Louis, Schlierbach, Sierentz,
Steinbrunn-Le-Haut, Stetten, Uffheim, Village-Neuf, Wahlbach, Waltenheim,
Wentzwiller, Zaessingue.
1.1 – Cadre legislatif et juridique du Porter a connaissance de l’Etat
Des lors qu’un syndicat mixte entreprend l’elaboration ou la revision de son schema
de coherence territoriale, le prefet, en application des articles L.132-2 et R.132-1 du
code de l’urbanisme, porte a sa connaissance, les dispositions legislatives et
reglementaires applicables au territoire concerne.
A ce titre, il communique notamment les directives territoriales d’amenagement et
de developpement durables, les dispositions relatives aux zones de montagne, les
servitudes d’utilite publique, le schema regional de coherence ecologique, le plan
regional de l’agriculture durable et le plan pluriannuel regional de developpement
forestier.
En ce qui concerne les projets des collectivites territoriales et de l’Etat, le prefet
communique les projets d’interet general et les operations d’interet national.
Le prefet fournit egalement les etudes techniques necessaires a l’exercice par les
collectivites territoriales de leur competence en matiere d’urbanisme dont dispose
l’Etat, notamment les etudes en matiere de prevention des risques et de protection
de l’environnement.
Au cours de l’elaboration du document, le prefet communique au syndicat mixte
tout element nouveau.
Le porter a connaissance est tenu a la disposition du public. En outre, tout ou partie
de ses pieces peut etre annexe au dossier d’enquete publique.
2 – TEXTES ET PROCEDURES
2.1 – Les principes fondamentaux de l’urbanisme
Article L.101-1 du Code de l’urbanisme :
Le territoire francais est le patrimoine commun de la nation. Les collectivites publiques en sont les
gestionnaires et les garantes dans le cadre de leurs competences. En vue de la realisation des objectifs
definis a l’article L.101-2, elles harmonisent leurs previsions et leurs decisions d’utilisation de l’espace dans le
respect reciproque de leur autonomie.
Article L.101-2 du Code de l’urbanisme :
Dans le respect des objectifs du developpement durable, l’action des collectivites publiques en matiere
d’urbanisme vise a atteindre les objectifs suivants :
1. L’equilibre entre :
a) Les populations residant dans les zones urbaines et rurales ;
b) Le renouvellement urbain, le developpement urbain maitrise, la restructuration des
espaces urbanises, la revitalisation des centres urbains et ruraux ;
c) Une utilisation econome des espaces naturels, la preservation des espaces affectes aux
activites agricoles et forestieres et la protection des sites, des milieux et paysages
naturels ;
d) La sauvegarde des ensembles urbains et du patrimoine bati remarquables ;
e) Les besoins en matiere de mobilite.
2. La qualite urbaine, architecturale et paysagere, notamment des entrees de ville ;
3. La diversite des fonctions urbaines et rurales et la mixite sociale dans l’habitat, en prevoyant des
capacites de construction et de rehabilitation suffisantes pour la satisfaction, sans discrimination,
des besoins presents et futurs de l’ensemble des modes d’habitat, d’activites economiques,
touristiques, sportives, culturelles et d’interet general ainsi que d’equipements publics et
d’equipement commercial, en tenant compte en particulier des objectifs de repartition
geographiquement equilibree entre emploi, habitat, commerces et services, d’amelioration des
performances energetiques, de developpement des communications electroniques, de diminution
des obligations de deplacements motorises et de developpement des transports alternatifs a
l’usage individuel de l’automobile ;
4. La securite et la salubrite publiques ;
5. La prevention des risques naturels previsibles, des risques miniers, des risques technologiques,
des pollutions et des nuisances de toute nature ;
6. La protection des milieux naturels et des paysages, la preservation de la qualite de l’air, de l’eau,
du sol et du sous-sol, des ressources naturelles, de la biodiversite, des ecosystemes, des
espaces verts ainsi que la creation, la preservation et la remise en bon etat des continuites
ecologiques ;
7. La lutte contre le changement climatique et l’adaptation a ce changement, la reduction des
emissions de gaz a effet de serre, l’economie des ressources fossiles, la maitrise de l’energie et
la production energetique a partir de sources renouvelables.
2.2 – Contenu du schema de coherence territoriale
Article L.141-1 du Code de l’urbanisme :
Le schema de coherence territoriale respecte les principes enonces aux articles L.101-1 a 101-3.
Il est compatible avec les documents enumeres a l’article L.131-1 et prend en compte ceux enumeres a
l’article L.131-2.
Article L.141-2 du Code de l’urbanisme :
Le schema de coherence territoriale comprend :
1. Un rapport de presentation ;
2. Un projet d’amenagement et de developpement durables ;
3. Un document d’orientation et d’objectifs ;
Chacun de ces elements peut comprendre un ou plusieurs documents graphiques.
2.2.1 – Le rapport de presentation
Articles L.141-3 du Code de l’urbanisme :
Le rapport de presentation explique les choix retenus pour etablir le projet d’amenagement et de
developpement durables et le document d’orientation et d’objectifs en s’appuyant sur un diagnostic etabli
au regard des previsions economiques et demographiques, notamment au regard du vieillissement de la
population et des besoins repertories en matiere de developpement economique, d’amenagement de
l’espace, d’environnement, notamment en matiere de biodiversite, d’agriculture, de preservation du
potentiel agronomique, d’equilibre social de l’habitat, de transports, d’equipements et de services.
Il identifie, en prenant en compte la qualite des paysages et du patrimoine architectural, les espaces dans
lesquels les plans locaux d’urbanisme doivent analyser les capacites de densification et de mutation en
application de l’article L.151-4.
Il presente une analyse de la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers au cours des dix
annees precedant l’approbation du schema et justifie les objectifs chiffres de limitation de cette
consommation compris dans le document d’orientation et d’objectifs.
Il decrit l’articulation du schema avec les documents mentionnes aux articles L.131-1 et L.131-2, avec
lesquels il est compatible ou qu’il prend en compte.
2.2.2 – Le
durables
projet
d’amenagement
developpement
Article L.141-4 du Code de l’urbanisme :
Le projet d’amenagement et de developpement durables fixe les objectifs des politiques publiques
d’urbanisme, du logement, des transports et des deplacements, d’implantation commerciale,
d’equipements structurants, de developpement economique, touristique et culturel, de developpement des
communications electroniques, de qualite paysagere, de protection et de mise en valeur des espaces
naturels, agricoles et forestiers, de preservation et de mise en valeur des ressources naturelles, de lutte
contre l’etalement urbain, de preservation et de remise en bon etat des continuites ecologiques. En
matiere de deplacements, ces objectifs integrent une approche qualitative prenant en compte les temps
de deplacement. Lorsque le perimetre d’un schema de coherence territoriale recouvre en tout ou partie
celui d’un pays ayant fait l’objet d’une publication par arrete prefectoral, le projet d’amenagement et de
developpement durables du schema de coherence territoriale prend en compte la charte de
developpement du pays.
2.2.3 – Le document d’orientation et d’objectifs
Article L.141-5 du Code de l’urbanisme :
Dans le respect des orientations definies par le projet d’amenagement et de developpement durables, le
document d’orientation et d’objectifs determine :
1 Les orientations generales de l’organisation de l’espace et les grands equilibres entre les espaces
urbains et a urbaniser et les espaces ruraux, naturels, agricoles et forestiers ;
2 Les conditions d’un developpement urbain maitrise et les principes de restructuration des espaces
urbanises, de revitalisation des centres urbains et ruraux, de mise en valeur des entrees de ville, de
valorisation des paysages et de prevention des risques ;
3 Les conditions d’un developpement equilibre dans l’espace rural entre l’habitat, l’activite economique et
artisanale, et la preservation des sites naturels, agricoles et forestiers.
Il assure la coherence d’ensemble des orientations arretees dans ces differents domaines.
2.3 – Association ou consultations de differentes personnes publiques ou
autres organismes
Article L.132-7 du Code de l’urbanisme :
1. L’Etat, les regions, les departements, les autorites organisatrices prevues a l’article L.1231-1 du Code
des transports, les etablissements publics de cooperation intercommunale competents en matiere de
programme local de l’habitat et les organismes de gestion des parcs naturels regionaux et des parcs
nationaux sont associes a l’elaboration des schemas de coherence territoriale et des plans locaux
d’urbanisme dans les conditions definies aux titres IV et V.
2. Il en est de meme des chambres de commerce et d’industrie territoriales, des chambres de metiers, des
chambres d’agriculture et, dans les communes littorales au sens de l’article L.321-2 du Code de
l’environnement, des sections regionales de la conchyliculture. Ces organismes assurent les liaisons
avec les organisations professionnelles interessees.
Article L.132-8 du Code de l’urbanisme :
Pour l’elaboration des schemas de coherence territoriale, sont en outre associes dans les memes
conditions :
1 Les syndicats mixtes de transports crees en application de l’article L.1231-10 du code des transports,
lorsque le schema est elabore par un etablissement public qui n’exerce pas les competences definies aux
articles L.1231-10 et L.1231-11 du meme code ;
2 Les etablissements publics charges de l’elaboration, de la gestion et de l’approbation des schemas de
coherence territoriale limitrophes.
Article L.132-10 du Code de l’urbanisme :
A l’initiative de l’autorite chargee de l’elaboration du schema de coherence territoriale ou du plan local
d’urbanisme, ou a la demande de l’autorite administrative competente de l’Etat, les services de l’Etat sont
associes a l’elaboration du schema ou du plan.
Article L.132-12 du Code de l’urbanisme :
Sont consultees a leur demande pour l’elaboration des schemas de coherence territoriale et des plans locaux
d’urbanisme :
1. Les associations locales d’usagers agreees dans des conditions definies par decret en Conseil
d’Etat ;
2. Les associations de protection de l’environnement agreees mentionnees a l’article L.141-1 du
Code de l’environnement ;
3. Les communes limitrophes.
2.4 – Documents d’urbanisme applicables aux territoires frontaliers
Article L.131-9 du Code de l’urbanisme :
Les documents d’urbanisme applicables aux territoires frontaliers prennent en compte l’occupation des sols
dans les territoires des Etats limitrophes.
Article L.104-6 du Code de l’urbanisme :
La personne publique qui elabore un des documents d’urbanisme mentionnes aux articles L.104-1 et L.104-2
transmet pour avis a l’autorite administrative de l’Etat competente en matiere d’environnement le projet de
document et son rapport de presentation.
Article L.104-7 du Code de l’urbanisme :
Les documents d’urbanisme mentionnes aux articles L.104-1 et L.104-2 dont la mise en oeuvre est
susceptible de produire des effets notables sur l’environnement d’un autre Etat membre de l’Union
europeenne sont transmis aux autorites de cet Etat, a la demande de celles-ci ou a l’initiative des autorites
francaises. L’autorite competente pour approuver un des documents d’urbanisme mentionnes aux articles
L.104-1 et L.104-2 en informe le public, l’autorite administrative de l’Etat competente en matiere
d’environnement et, le cas echeant, les autorites des autres Etats membres de l’Union europeenne
consultes, et met a leur disposition le rapport de presentation etabli en application des articles L.104-4 et
L.104-5, qui comporte notamment des indications relatives a la maniere dont il a ete tenu compte des
consultations auxquelles il a ete procede ainsi que les motifs qui ont fonde les choix operes par le plan ou le
document, compte tenu des diverses solutions envisagees. L’Etat interesse est invite a donner son avis dans
un delai fixe par decret en Conseil d’Etat.
Article R.104-26 du Code de l’urbanisme :
Lorsqu’un document d’urbanisme mentionne a la section 1 en cours d’elaboration est susceptible d’avoir des
incidences notables sur l’environnement d’un autre Etat membre de l’Union europeenne, ou lorsque cet autre
Etat en fait la demande, l’autorite competente transmet un exemplaire du dossier sur lequel est consulte le
public aux autorites de cet Etat, en leur indiquant le delai qui ne peut depasser trois mois dont elles disposent
pour formuler leur avis. En l’absence de reponse dans ce delai, l’avis est repute emis. L’autorite competente
en informe le ministre des affaires etrangeres. Lorsque l’autorite n’est pas un service de l’Etat, elle saisit le
prefet qui procede a la transmission. Ces dispositions ne font pas obstacle aux consultations prevues a
l’article R.132-5.
Article R.132-5 du Code de l’urbanisme :
Les communes ou groupements competents peuvent recueillir l’avis de tout organisme ou association
competent en matiere d’amenagement du territoire, d’urbanisme, d’environnement, d’architecture, d’habitat
et de deplacements. Ils peuvent consulter les collectivites territoriales des Etats limitrophes ainsi que tout
organisme etranger competent en matiere d’amenagement du territoire, d’urbanisme, d’environnement,
d’architecture, d’habitat et de deplacements.
2.5 – L’elaboration du Schema de Coherence Territoriale
Article L.143-1 du Code de l’urbanisme :
Le schema de coherence territoriale est elabore a l’initiative des communes ou de leurs groupements
competents.
Article L.143-2 du Code de l’urbanisme :
Le perimetre du schema de coherence territoriale delimite un territoire d’un seul tenant et sans enclave.
Lorsque le perimetre concerne des etablissements publics de cooperation intercommunale competents en
matiere de schemas de coherence territoriale, il recouvre la totalite du perimetre de ces etablissements.
Toutefois, lorsque le perimetre d’un de ces etablissements n’est pas d’un seul tenant, le perimetre du schema
peut ne pas comprendre la totalite des communes membres de cet etablissement a condition de comprendre
la totalite de la partie ou des parties d’un seul tenant qui le concerne.
2.5.1 – Prescription
Article L.143-17 du Code de l’urbanisme :
L’etablissement public mentionne a l’article L.143-16 prescrit l’elaboration du schema et precise les
objectifs poursuivis et les modalites de concertation, conformement a l’article L.103-3. La deliberation
prise en application du premier alinea est notifiee aux personnes publiques associees mentionnees aux
articles L.132-7 et L.132-8 et a la commission departementale de la preservation des espaces naturels,
agricoles et forestiers prevue a l’article L.112-1-1 du code rural et de la peche maritime.
2.5.2 – Debat
Article L.143-18 du Code de l’urbanisme :
Un debat a lieu au sein de l’organe deliberant de l’etablissement public prevu a l’article L.143-16 sur les
orientations du projet d’amenagement et de developpement durables au plus tard quatre mois avant
l’examen du projet de schema.
2.5.3 – Arret du projet du SCoT
Article L.143-20 du Code de l’urbanisme :
L’organe deliberant de l’etablissement public prevu a l’article L.143-16 arrete le projet de schema et le
soumet pour avis :
1 Aux personnes publiques associees mentionnees aux articles L.132-7 et L.132-8 ;
2 Aux communes et groupements de communes membres de l’etablissement public ;
3 A leur demande, aux etablissements publics de cooperation intercommunale directement interesses et
aux communes limitrophes ;
4 A la commission prevue a l’article L.112-1-1 du code rural et de la peche maritime, lorsqu’il a pour
consequence une reduction des surfaces des espaces agricoles, naturels ou forestiers ;
5 Lorsqu’il prevoit la creation d’une ou plusieurs unites touristiques nouvelles :
a) A la commission specialisee du comite de massif, lorsqu’une au moins des unites touristiques
nouvelles envisagees repond aux conditions prevues par le 1 de l’article L.122-19 ;
b) A la commission departementale de la nature, des paysages et des sites lorsque les unites touristiques
nouvelles prevues repondent aux conditions prevues par le 2 du meme article ;
6 A sa demande, au representant de l’ensemble des organismes mentionnes a l’article L.411-2 du code
de la construction et de l’habitation proprietaires ou gestionnaires de logements situes sur le territoire de
l’etablissement public de cooperation intercommunale competent ou la commune, si ces organismes en
ont designe un.
2.5.4 – Enquete publique
Article L.143-22 du Code de l’urbanisme :
Le projet de schema de coherence territoriale arrete est soumis a enquete publique realisee
conformement au chapitre III du titre II du livre Ier du code de l’environnement par le president de
l’etablissement public prevu a l’article L.143-16.
2.5.5 – Approbation du SCoT
Article L.143-23 du Code de l’urbanisme :
A l’issue de l’enquete publique, le schema de coherence territoriale, eventuellement modifie pour tenir
compte des avis qui ont ete joints au dossier, des observations du public et du rapport du commissaire ou
de la commission d’enquete, est approuve par l’organe deliberant de l’etablissement public prevu a
l’article L.143-16. Le chapitre individualise valant schema de mise en valeur de la mer ne peut etre
modifie qu’avec l’accord de l’autorite administrative competente de l’Etat. Le schema de coherence
territoriale approuve est tenu a la disposition du public.
2.5.6 – Caractere executoire du SCoT
Article L.143-24 du Code de l’urbanisme :
Le schema de coherence territoriale est publie et transmis a l’autorite administrative competente de l’Etat
dans les conditions definies aux articles L.2131-1 et L.2131-2 du code general des collectivites
territoriales. Le schema est executoire deux mois apres sa transmission a l’autorite administrative
competente de l’Etat.
Article L.143-25 du Code de l’urbanisme :
Toutefois, dans ce delai de deux mois, l’autorite administrative competente de l’Etat notifie par lettre
motivee a l’etablissement public prevu a l’article L.143-16 les modifications qu’il estime necessaire
d’apporter au schema lorsque les dispositions de celui-ci :
1. Ne sont pas compatibles avec les directives territoriales d’amenagement maintenues en vigueur
apres la date du 13 juillet 2010 ou avec les prescriptions particulieres prevues a l’article L.122-24
et, en l’absence de celles-ci, avec les dispositions particulieres aux zones de montagne et au
littoral mentionnees a l’article L.131-1 ;
2. Compromettent gravement les principes enonces a l’article L.101-2, sont contraires a un projet
d’interet general, autorisent une consommation excessive de l’espace, notamment en ne
prevoyant pas la densification des secteurs desservis par les transports ou les equipements
collectifs, ou ne prennent pas suffisamment en compte les enjeux relatifs a la preservation ou a la
remise en bon etat des continuites ecologiques. Dans ce cas, le schema ne devient executoire
qu’apres l’intervention, la publication et la transmission a l’autorite administrative competente de
l’Etat des modifications demandees.
Article L.143-26 du Code de l’urbanisme :
Lorsqu’un projet de schema de coherence territoriale comporte des dispositions relatives a la creation
d’une ou plusieurs unites touristiques nouvelles, il est executoire trois mois apres sa transmission a
l’autorite administrative competente de l’Etat. Dans les cas vises au 1 de l’article L.122-19, l’autorite
administrative competente de l’Etat transmet sans delai les dispositions du schema qui prevoient la
creation d’une unite touristique nouvelle a l’autorite administrative competente de l’Etat. Si ce dernier
estime necessaire d’apporter des modifications a ces dispositions lorsqu’elles ne sont pas compatibles
avec les prescriptions particulieres de massif prevues a l’article L.122-24 ou compromettent gravement la
mise en oeuvre de projets d’interet general, ces modifications et celles qui en resultent pour d’autres
dispositions du schema de coherence territoriale sont notifiees par l’autorite administrative competente de
l’Etat a l’etablissement public charge de l’elaboration du schema dans le delai de trois mois vise au
premier alinea.
2.5.7 – Evaluation du SCoT
Article L.143-28 du Code de l’urbanisme :
Six ans au plus apres la deliberation portant approbation du schema de coherence territoriale, la derniere
deliberation portant revision complete de ce schema, ou la deliberation ayant decide son maintien en
vigueur en application du present article, l’etablissement public prevu a l’article L.143-16 procede a une
analyse des resultats de l’application du schema, notamment en matiere d’environnement, de transports
et de deplacements, de maitrise de la consommation de l’espace et d’implantations commerciales et
delibere sur son maintien en vigueur ou sur sa revision partielle ou complete. Cette analyse est
communiquee au public et a l’autorite administrative competente en matiere d’environnement, mentionnee
a l’article L.104-6. A defaut d’une telle deliberation, le schema de coherence territoriale est caduc.
2.5.8 – Revision du SCoT
Article L.143-29 du Code de l’urbanisme :
Le schema de coherence territoriale fait l’objet d’une revision lorsque l’etablissement public prevu a
l’article L.143-16 envisage des changements portant sur :
1. Les orientations definies par le projet d’amenagement et de developpement durables ;
2. Les dispositions du document d’orientation et d’objectifs prises en application des articles L.141-6
et L.141-10 ;
3. Les dispositions du document d’orientation et d’objectifs relatives a la politique de l’habitat prises
en application du 1 de l’article L.141-12 ayant pour effet de diminuer l’objectif global concernant
l’offre de nouveaux logements.
2.5.9 – Modification du SCoT
Article L.143-32 du Code de l’urbanisme :
Sous reserve des cas ou une revision s’impose en application de l’article L.143-29, le schema de
coherence territoriale fait l’objet d’une procedure de modification lorsque l’etablissement public prevu a
l’article L.143-16 decide de modifier le document d’orientation et d’objectifs.
2.6 – La procedure d’elaboration du SCoT
sur proposition d’une majorite qualifiee des
communes ou des EPCI competents
soit existant (notamment en cas
de revision)
EPCI
Syndicat mixte
Apres avis du Conseil
departemental
soit a creer
Definition du perimetre
par le Prefet
(phase inutile en cas de revision)
de la concertation. Elles sont
precisees dans la deliberation de
prescription.
Prescription
par l’organe
deliberant
Modalites
Etudes
en association avec l’Etat, les
personnes publiques concernee, les
personnes qualifiees, les
associations, … et definition du Projet
d’Amenagement et de
Developpement Durable
Debat
Concertation
au sein de
l’organe
avec la population
Bilan
de la concertation devant l’organe
Projet arrete
par deliberation de l’organe deliberant
par l’Etat et en continu, des informations
juridiques ou techniques necessaires a
l’elaboration du SCoT
INAO, CRPF selon les cas (2 mois)
Consultation
3 mois
Enquete publique
des personnes associees, communes,
groupements de communes, communes
et EPCI voisins s’il y a lieu, commission
UTN, associations,
autorite environnementale, CDPENAF,…
1 mois minimum
Approbation
3 – OBLIGATIONS DE COMPATIBILITE ET DE PRISE EN COMPTE
La loi ALUR du 24 mars 2014 a modifie l’article L.131-1 du Code l’urbanisme en renforcant le role
integrateur du SCoT qui devient l’unique document de reference pour les PLU avec le PDU et le PLH.
Une hierarchie est introduite entre les differents documents d’urbanisme, plans et programmes et un
rapport de compatibilite entre certains d’entre-eux. Ainsi, le SCoT doit etre compatible avec :
Les orientations fondamentales d’une gestion equilibree de la ressource en eau et les
objectifs de qualite et de quantite des eaux definis par les schemas directeurs
d’amenagement et de gestion des eaux prevus a l’article L.212-1 du code de
l’environnement ;
Les objectifs de protection definis par les schemas d’amenagement et de gestion des eaux
prevus a l’article L. 212-3 du code de l’environnement ;
Les objectifs de gestion des risques d’inondation definis par les plans de gestion des risques
d’inondation pris en application de l’article L.566-7 du code de l’environnement, ainsi qu’avec
les orientations fondamentales et les dispositions de ces plans definies en application des 1
et 3 du meme article L.566-7 ;
Les directives de protection et de mise en valeur des paysages prevues a l’article L.350-1 du
code de l’environnement ;
Les dispositions particulieres aux zones de bruit des aerodromes prevues a l’article L.112-4.
En outre, le SCoT doit prendre en compte (L.131-2 du CU) :
le schema regional de coherence ecologique ;
le schema regional des carrieres.
Les autres schemas (schema regional du climat de l’air et de l’energie, schema directeur regional
d’amenagement et de developpement durable du territoire, schema departemental pour l’accueil des
nomades, schema directeur d’amenagement numerique,…), plans (plan regional d’agriculture
durable, plans de paysages) ou programmes constituent des documents de reference pour le
SCoT.
3.1 – Le SDAGE et le SAGE
Le schema directeur d’amenagement et de gestion des eaux (SDAGE) est l’outil strategique de
mise en oeuvre de la directive europeenne cadre sur l’eau. Il fixe des objectifs d’atteinte du bon
etat des eaux, superficielles et souterraines, et prevoit les dispositions necessaires pour y
parvenir.
Le schema d’amenagement et de gestion de l’eau (SAGE) est un outil de planification, institue par
la loi sur l’eau de 1992, visant la gestion equilibree et durable de la ressource en eau. Declinaison
du SDAGE a une echelle plus locale, il vise a concilier la satisfaction et le developpement des
differents usages (eau potable, industrie, agriculture, …) et la protection des milieux aquatiques,
en tenant compte des specificites d’un territoire. Delimite selon des criteres naturels, il concerne
un bassin versant hydrographique ou une nappe. Il repose sur une demarche volontaire de
concertation avec les acteurs locaux.
Le territoire du SCoT est concerne le SDAGE Rhin-Meuse, approuve le 30/11/2015 et par le
SAGE Ill-Nappe-Rhin approuve le 01/06/2015 avec lesquels le SCoT doit etre compatible.
3.2 – Le Plan de Gestion des Risques Inondation (PGRI)
Le plan de gestion des risques inondation (PGRI) est l’outil de mise en oeuvre de la directive
“inondation”. Il vise a :
coordonner les demarches relatives a la gestion des inondations menees par les differents
acteurs a l’echelle d’un bassin ;
definir des objectifs priorises pour prevenir le risque et reduire les consequences negatives
des inondations.
Le PGRI du district Rhin, dont l’ambition est de devenir le document de reference pour la gestion
des inondations a l`echelle du bassin, a ete approuve par le prefet coordonnateur de bassin par
arrete du SGAR n2015-328 du 30/11/2015. Ce document est opposable a l’administration et a
ses decisions dans le domaine de l’eau. Il a donc une portee directe sur les documents
d’urbanisme.
Le SCoT doit etre compatible avec le PGRI.
3.3 – Les Plans d’Exposition au Bruit (PEB)
Le Plan d’Exposition au Bruit (PEB) est un document d’urbanisme permettant d’eviter d’exposer de
nouvelles populations au bruit. Il est destine a maitriser et a encadrer l’urbanisation dans les zones
de bruit au voisinage des aeroports en limitant les droits a construire. Le PEB contribue a
l’equilibre necessaire entre respect de l’environnement et transport aerien. Par une utilisation
maitrisee du foncier, il participe a la demarche de developpement durable.
Le territoire du SCoT est concerne par le plan d’exposition au bruit approuve suivant :
PEB de Bale-Mulhouse
Communes concernees
ATTENSCHWILLER,
BARTENHEIM,
BLOTZHEIM,
BUSCHWILLER,
FOLGENSBOURG, GEISPITZEN, HAGENTHAL-LE-BAS, HEGENHEIM,
HESINGUE,
KEMBS,
MICHELBACH-LE-BAS,
RANSPACH-LE-BAS,
ST-LOUIS, SCHLIERBACH, SIERENTZ, WENTZWILLER
avec lequel il doit etre compatible.
3.4 – Le Plan de Prevention du Bruit dans l’Environnement (PPBE)
Le Plan de Prevention du Bruit dans l’Environnement de l’Etat (PPBE) pour les routes nationales
de plus de 3 millions de vehicules par an et pour le reseau ferre de plus de 30 000 passages de
train par an a ete approuve par arrete n 2015-031-PR du 6 novembre 2015.
Cet arrete est consultable sous : http://www.haut-rhin.gouv.fr (rubrique “Environnement, risques
naturels et technologiques > Bruit des infrastructures de transports terrestres”, sous-rubrique
“Plan de prevention contre le bruit dans l’environnement, PPBE”).
Les actions preventives qui auront ete definies par le PPBE devront trouver leur traduction dans
les SCoT, PDU et PLU afin que le bruit soit effectivement pris en compte le plus en amont possible
des decisions d’amenagement.
La loi SRU (solidarite et renouvellement urbains) a fixe des objectifs de prevention et de reduction
des nuisances sonores dues aux transports et aux activites. A cet effet, des outils sont disponibles
pour aborder le volet Bruit de tout projet d’urbanisme.
Les cartes de bruit strategiques publiees sur le site http://www.haut-rhin.gouv.fr (rubrique
“Environnement, risques naturels et technologiques > Bruit des infrastructures de transports
terrestres” sous-rubrique “Cartes de bruit”), constituent un element primordial de diagnostic faisant
ressortir les zones de conflit entre une source de bruit et les secteurs urbanises ou destines a le
devenir.
3.5 – Le Schema Regional de Coherence Ecologique (SRCE)
Le schema regional de coherence ecologique (SRCE) est un document cadre elabore dans
chaque region, mis a jour et suivi conjointement par la region (Conseil regional) et l’Etat (prefet de
region) en association avec un comite regional Trame Verte et Bleue.
Le contenu du SRCE est fixe par le Code de l’environnement aux articles L.371-3 et R.371-25 a
31 et precise dans les orientations nationales pour la preservation et la remise en bon etat des
continuites ecologiques (partie 2). Le SRCE comprend :
un diagnostic du territoire regional portant sur la biodiversite et ses interactions avec les
activites humaines et une presentation des enjeux relatifs a la preservation et a la remise en
bon etat des continuites ecologiques a l’echelle regionale ;
un volet presentant les continuites ecologiques retenues pour constituer la TVB regionale et
qui identifie les reservoirs de biodiversite et les corridors ecologiques qui les constituent
ainsi que les objectifs de preservation/remise en bon etat associes ;
un plan d’action strategique, qui presente les outils de mise en oeuvre mobilisables pour
atteindre les objectifs du SRCE et precise des actions prioritaires et hierarchisees ;
un atlas cartographique, qui identifie notamment les elements de TVB retenus et leurs
objectifs associes ;
un dispositif de suivi et d’evaluation de la mise en oeuvre du schema et des resultats
obtenus, sur les elements de la TVB, la fragmentation ;
un resume non technique, pour faciliter l’appropriation du document par les territoires.
Le schema regional de coherence ecologique etant soumis a evaluation environnementale, il est
egalement accompagne d’un rapport environnemental.
Le SRCE Alsace a ete adopte le 22/12/2014 par l’Etat et la Region Alsace, il est consultable sous :
http://www.alsace.developpement-durable.gouv.fr/adoption-du-schema-regional-de-coherence-a2100.html
Le SCoT doit prendre en compte le SRCE.
3.6 – Le Plan Climat Air Energie Territorial (PCAET)
La loi ENE du 12 juillet 2010 a rendu obligatoire pour les collectivites de plus de 50 000 habitants,
l’elaboration d’un bilan des emissions de gaz a effet de serre et l’adoption d’un plan climat air
energie territorial (PCAET) qui constitue le cadre d’engagement d’un territoire face aux enjeux
energetiques et climatiques.
Le Pays de Saint-Louis et des Trois Frontieres se sont engages dans un PCAET volontaire dans
le departement du Haut-Rhin ainsi que la Communaute de Communes des Trois Frontieres.
Le SCoT doit prendre en compte le PCAET.
3.7 – Le Schema Departemental des Carrieres
Le Schema Departemental des Carrieres definit les conditions generales d’implantation des
carrieres dans le departement. Il prend en compte l’interet economique national, les ressources et
les besoins en materiaux du departement et des departements voisins, la protection des
paysages, des sites et des milieux naturels sensibles, la necessite d’une gestion equilibree de
l’espace, tout en favorisant une utilisation econome des matieres premieres. Il fixe les objectifs a
atteindre en matiere de remise en etat et de reamenagement des sites.
Le Schema Departemental des Carrieres du Haut-Rhin a ete approuve par arrete prefectoral
n 2012-304-0005 du 30 octobre 2012. Le SCoT doit le prendre en compte.
Le document ainsi que les cartes des enjeux environnementaux sont telechargeables sous :
http://www.alsace.developpement-durable.gouv.fr/schema-departemental-des-carrieres-du-haut-rhin-a1477.html
3.8 – Le Schema Regional Climat Air Energie (SRCAE)
Le Schema Regional Climat Air Energie (SRCAE) est l’un des grands schemas regionaux crees
par les lois Grenelle I et Grenelle II (article 681) dans le cadre des suites du Grenelle de
l’Environnement de 2007. Il decline aussi aux echelles regionales une partie du contenu de la
legislation europeenne sur le climat et l’energie.
Ce schema integre dans un seul et meme cadre divers documents de planification ayant un lien
fort avec l’energie et le climat, qu’etaient notamment les schemas eoliens et les schemas de
services collectifs de l’energie.
La loi Grenelle II en formalise le cadre. Il est copilote par le Prefet de Region et le President du
Conseil Regional, en concertation avec les acteurs concernes pour definir des objectifs quantitatifs
et qualitatifs a l’echelle de chaque region.
Le Conseil Regional d’Alsace et le Prefet de Region ont approuve le SRCAE le 29 juin 2012. Il est
consultable sous : http://www.alsace.developpement-durable.gouv.fr/le-schema-regional-climat-air-energie-pour-la1511.html
Le schema affirme la volonte de reduire de 20 % la consommation d’energie alsacienne d’ici a
2020, de diviser par 4 les emissions de gaz a effet de serre du territoire entre 2003 et 2050, de
faire croitre la production d’energies renouvelables de 20 % a 2020, de reduire la pollution
atmospherique et enfin d’ameliorer la prise en compte des effets du changement climatique dans
les politiques du territoire.
Ce schema a pour vocation de proposer des orientations et des recommandations au niveau du
territoire alsacien. Elles seront ensuite declinees en plans d’actions notamment dans les plans
climat energie territoriaux. Il comporte egalement un volet specifique consacre au developpement
de l’eolien en Alsace : le schema regional eolien. Celui-ci determine les zones potentiellement
favorables a l’implantation d’unites de production eolienne. Ces zones restent limitees du fait
notamment des conditions environnementales et paysageres, mais les possibilites sont averees.
Le SRCAE constitue un document de reference pour le SCoT.
3.9 – Le Schema Departemental d’Accueil des Gens du Voyage (SDAGV)
La loi n 2000-614 du 5 juillet 2000, relative a l’accueil et l’habitat des gens du voyage, prevoit la
mise en oeuvre, dans chaque departement, d’un dispositif d’accueil des gens du voyage. L’objectif
principal du Schema departemental est de proposer des conditions d’accueil repondant aux
besoins des gens du voyage en creant des aires permanentes d’accueil. Il definit les obligations
des collectivites et prescrit les aires d’accueil a realiser ou a rehabiliter, leur destination, leur
capacite et leurs communes d’implantation.
Conformement a l’application de la loi precitee, le nouveau Schema departemental d’accueil
des gens du voyage du Haut-Rhin 2013/2018 a fait l’objet d’un arrete prefectoral signe le
06 mai 2013. Celui-ci constitue un document de reference pour le SCoT.
Les deux cartes ci-apres montrent la situation au 1er juin 2012 des aires d’accueil permanentes
des gens du voyage et les equipements restant a realiser pour la periode 2013/2018.
3.10 – Le Schema Directeur Territorial d’Amenagement Numerique (SDTAN)
Les schemas directeurs territoriaux d’amenagement numerique (SDTAN) recensent les
infrastructures et reseaux de communications electroniques existants, identifient les zones qu’ils
desservent et presentent une strategie de developpement de ces reseaux, concernant
prioritairement les reseaux a tres haut debit fixe et mobile, y compris satellitaire, permettant
d’assurer la couverture du territoire concerne. Ces schemas, qui ont une valeur indicative, visent a
favoriser la coherence des initiatives publiques et leur bonne articulation avec l’investissement
prive.
Le Schema Directeur Territorial d’Amenagement Numerique Alsace, adopte le 30 mars 2012,
presente les ambitions des collectivites alsaciennes en matiere d’amenagement numerique. Il a
ete elabore en partenariat avec les Departements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin et en concertation
avec l’Etat, les intercommunalites, les SCoT et les operateurs prives. Il vise a prevenir et reduire la
fracture numerique et a favoriser le deploiement du Tres Haut Debit (THD) sur l’ensemble du
territoire. Il a pour ambition d’apporter sur tout le territoire, d’ici 2030, la fibre optique jusque chez
l’habitant. Ce schema sera revise periodiquement pour reajuster la strategie et les objectifs en
fonction des changements apparus sur le territoire.
Le PLU devra integrer des dispositions visant a favoriser le developpement du “tres haut debit”
dans le reglement des zones a urbaniser. La Region Alsace s’est dotee d’un Schema Directeur
Territorial d’Amenagement Numerique (SDTAN) le 30 mars 2012.
Ce document, disponible sous : http://www.region-alsace.eu/article/le-schema-directeur-territorialdamenagement-numerique-sdtan fixe, a l’horizon 2020, les conditions d’amelioration des
communications electroniques dans la region et constitue un document de reference pour
le SCoT.
3.11 – Le Plan Regional de l’Agriculture Durable (PRAD)
Le Plan Regional de l’Agriculture Durable (PRAD) pour chaque region est prevu par la Loi de
Modernisation de l’Agriculture et de la Peche du 27 juillet 2010. Les PRAD permettent de disposer
au niveau regional d’une reflexion sur une vision de l’agriculture durable, conciliant efficacite
economique et performance ecologique, partagee par l’ensemble des acteurs concernes.
Ces PRAD fixent, sur une periode de 7 ans, les grandes orientations de la politique agricole, agroalimentaire et agro-industrielle de l’Etat dans la region en tenant compte des specificites des
territoires ainsi que de l’ensemble des enjeux economiques, sociaux et environnementaux.
Le PRAD Alsace a ete approuve par arrete du prefet de Region Alsace le 14 decembre 2012.
Il est telechargeable sous : http://draaf.alsace.agriculture.gouv.fr/Les-orientations-prioritaires-del. Il constitue un document de reference pour le SCoT.
3.12 – Le Plan pluriannuel regional de developpement forestier (PPRDF)
La loi de modernisation de l’agriculture et de la peche du 27 juillet 2010 a introduit un certain
nombre de dispositions applicables au secteur forestier dans l’objectif general de mobiliser plus de
bois en dynamisant la filiere dans chaque region, tout en respectant les conditions d’une gestion
durable des forets.
L’article L.4-1 du Code forestier, introduit par cette loi, dispose qu’un plan pluriannuel regional de
developpement forestier (PPRDF) est instaure dans chaque region. Ce plan identifie a l’echelle
regionale les massifs forestiers qui justifient, en raison de leur insuffisante exploitation, des actions
prioritaires pour la mobilisation du bois. Il analyse les raisons pour lesquelles l’exploitation est
insuffisante et definit les actions a mettre en oeuvre a court terme pour y remedier. Les actions de
ce plan concernent l’animation et les investissements necessaires pour une mobilisation
supplementaire de bois a court terme (a savoir sur la periode 2012-2016).
Le PPRDF pour l’Alsace a ete approuve par arrete prefectoral le 20 janvier 2012. Il est
telechargeable sous : http://draaf.alsace.agriculture.gouv.fr/Plan-pluriannuel-regional-de
3.13 – Le Programme Local de l’Habitat (PLH)
Le Programme Local de l’Habitat (PLH) est le principal dispositif en matiere de politique du
logement au niveau local. Il est le document essentiel d’observation, de definition et de
programmation des investissements et des actions en matiere de politique du logement a
l’echelle d’un territoire. Il est etabli par un EPCI competent pour l’ensemble de ses communes
membres sur la totalite de son perimetre. Il definit pour 6 ans les objectifs et les principes d’une
politique locale de l’habitat. Celle-ci vise a repondre aux besoins en logements et en
hebergements, a favoriser le renouvellement urbain et la mixite sociale et a ameliorer
l’accessibilite du cadre bati aux personnes handicapees, en assurant une repartition equilibree et
diversifiee de l’offre de logement entre les communes et entre les quartiers d’une meme
commune.
Ces objectifs et ces principes tiennent compte :
des dynamiques territoriales et de la structuration territoriale. Il permet ainsi la definition et la
mise en oeuvre d’une politique fondees sur la comprehension des marches locaux de
l’habitat dans leur relation avec les problematiques de deplacement ;
des dispositifs politiques locaux (SCoT, PDALHPD, accord collectif departemental).
Il indique les moyens, notamment fonciers, mis en oeuvre par les communes et par les EPCI pour
y parvenir et definit les conditions de mise en oeuvre d’un dispositif d’observation de l’habitat. Le
PLH comporte un diagnostic, un document d’orientation et un programme d’actions detaille par
secteurs geographiques.
Sur le territoire du SCoT de Saint-Louis et des trois frontieres, il existe un PLH approuve le
14 decembre 2016 par la communaute d’agglomeration des 3 frontieres (qui devra etre
compatible avec le SCoT). Dix communes sont concernees par ce document : Saint-Louis,
Huningue, Kembs, Blotzheim, Village-Neuf, Bartenheim, Hegenheim, Hesingue, Rosenau,
Buschwiller.
Le PLH a fixe les orientations suivantes :
poursuivre le developpement de facon maitrisee et orienter le developpement residentiel ;
developper des offres neuves financierement abordables ;
maitriser la consommation fonciere et passer d’une logique de developpement “subi” a
“maitrise” ;
entretenir et faire mieux fonctionner le parc de logement ;
garantir l’acces et le maintien au logement pour tous.
En matiere de logements sociaux, le PLH fixe pour ses communes eligibles a la loi SRU, les
objectifs suivants :
4 – LES PRINCIPALES POLITIQUES PORTEES PAR L’ETAT EN MATIERE DE
PLANIFICATION DURABLE DES TERRITOIRES
4.1 – L’habitat
Le SCoT doit permettre de repondre aux besoins en logements et en hebergement. Il doit
permettre de favoriser le renouvellement urbain et la mixite sociale. Il doit aussi aider a ameliorer
l’accessibilite du cadre bati aux personnes handicapees en assurant une repartition equilibree et
diversifiee de l’offre aux logements. Enfin, il doit prendre en compte le changement climatique au
travers de la mise en oeuvre de la transition energetique dans le logement.
L’elaboration du SCoT devra se faire sur la base de la determination d’un besoin en logement,
prenant en compte les plans et programmes en vigueur et permettant de repondre aux enjeux en
termes d’habitat (mixite sociale, renouvellement urbain, amelioration du cadre existant, diversite
de l’habitat, qualite de l’habitat, transition energetique).
La loi Egalite et Citoyennete comporte un volet logement qui initie des mesures structurantes dans
le domaine du logement social afin de favoriser la mixite sociale :
en ameliorant l’equite et la gouvernance territoriale des attributions des logements
sociaux ;
en favorisant la mobilite dans le parc social et l’acces des menages defavorises aux
quartiers attractifs.
4.1.1 – Politique de la ville
Les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) representent des quartiers situes en
territoire urbain comportant plus de 1000 d’habitants et presentant un ecart de developpement
economique et social.
La politique de la ville est mise en oeuvre par des contrats de ville. Sur la base d’un projet de
territoire, elle vise a mettre en oeuvre sur les QPV des actions de droit commun concourant a la
realisation des objectifs definis a l’article 1 er de la loi de programmation pour la ville et la
cohesion urbaine.
Pour les territoires concernes par un QPV et ayant signe un contrat de ville, le SCoT doit
prendre en consideration les objectifs specifiques de la politique de la ville.
4.1.2 – Logement locatif social
La loi SRU impose aux communes, dont la population est au moins egale a 3500 habitants et
qui sont comprises dans une agglomeration de plus de 50 000 habitants comportant au moins
une commune de plus de 15 000 habitants, de disposer au moins de 25 % de logements
sociaux. Le taux de 25 % est fixe a 20 % pour les communes appartenant a une agglomeration
ou un etablissement public de cooperation intercommunale a fiscalite propre pour lesquels le
parc de logements existant ne justifie pas un effort de production supplementaire pour repondre
a la demande et aux capacites a se loger des personnes a revenus modestes et des personnes
defavorisees.
Au 01/01/2015, le taux fixe a l’ensemble des communes du departement du Haut-Rhin est de
20 %.
Le SCoT doit permettre d’identifier les secteurs a enjeux et definir les orientations d’urbanisme
en matiere d’habitat. Il doit definir les objectifs relatifs a l’equilibre social de l’habitat et a la
production de logements.
4.2 – Transports et deplacements
De nombreuses avancees legislatives sont intervenues en matiere de gestion des deplacements,
notamment par rapport a la reduction du trafic automobile. La loi d’orientation des transports
interieurs (LOTI) du 30 decembre 1982 affirme un droit au transport, la loi sur l’air et l’utilisation
rationnelle de l’energie (LAURE) du 30 decembre 1996 introduit un lien urbanisme et deplacement
plus fort, en imposant notamment la mise au point d’itineraires cyclables a l’occasion des
realisations ou des renovations des voies urbaines, la loi dite Grenelle I du 3 aout 2009 donne
pour objectif de concevoir l’urbanisme de facon globale et de creer un lien entre densite et niveau
de desserte par les transports en commun et enfin la loi solidarite et renouvellement urbains
(SRU) du 13 decembre 2000 qui impose une approche urbanisme/deplacements a toutes les
echelles de projet ainsi qu’une evaluation des choix d’urbanisme.
Les objectifs recents affirmes dans la loi pour l’acces au logement et un urbanisme renove (ALUR)
du 24 mars 2014 sont la prise en compte des besoins de mobilite, la diminution des obligations de
deplacements motorises et le developpement des transports alternatifs a l’usage individuel de
l’automobile. Ces objectifs apportent des precisions aux objectifs de diminution des obligations de
deplacements et de developpement des transports collectifs deja affirmes en 2010 par la loi
Grenelle.
La loi de transition energetique pour la croissance verte (TEPCV) du 17 aout 2015 vise quant a
elle la reduction des gaz a effet de serre et introduit notamment la possibilite de mettre en place
des plans de mobilite rurale, un outil de concertation et de planification des deplacements adapte
aux specificites de l’espace rural.
Le secteur des transports est celui dont les emissions de gaz a effet de serre augmentent le plus
en France : il est urgent d’agir et les alternatives energetiques sont tres limitees. Le Grenelle de
l’environnement a ainsi fixe un objectif pour les transports, de retour au niveau des emissions de
1990 a l’horizon 2020.
Ainsi, le SCoT veillera a imposer une densite plus forte dans des secteurs situes a
proximite des transports collectifs existants ou programmes. En outre, les orientations
contenues dans le document d’orientations et d’objectifs (DOO) du SCOT devront favoriser
une offre de transport de nature a desservir tous les quartiers et a repondre a tous les
besoins des populations.
4.2.1 – Le Plan de Deplacement Urbain (PDU)
Le plan de deplacement urbain (PDU) est un document de planification qui definit les principes
generaux des transports de biens et de personnes, de la circulation (tous modes confondus) et
du stationnement dans le perimetre de transports urbains (PTU). Il a pour objectif de reduire la
circulation automobile en vue d’ameliorer la qualite de l’air ainsi que de reduire les nuisances
liees au bruit. Son elaboration est obligatoire pour les agglomerations de plus de 100 000
habitants. Le PDU concerne tous les modes de deplacements qui impliquent des voyageurs ou
des marchandises :
vehicules automobiles (vehicules legers et poids lourds) ;
transports collectifs urbains et au sein du perimetre les transports interurbains ;
deux roues ;
pietons.
Le PDU enonce egalement des principes en matiere de stationnement qui devront etre repris
dans les documents d’urbanisme. Il est elabore par l’autorite organisatrice du transport urbain
(AOTU) et approuve apres consultation des personnes publiques associees, des communes et
groupements de communes concernes puis enquete publique. Seuls les PDU en elaboration ou
valides figurent dans ces donnees.
La loi LAURE ou “Loi sur l’Air” rend obligatoire l’elaboration de PDU pour les agglomerations de
plus de 100 000 habitants. Sur les territoires couverts par un PDU, les documents de
planification doivent etre compatibles au PDU.
L’adoption de la loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement permet
aux PLUI de contenir un volet specifique tenant lieu de PDU.
La loi ALUR change ces dispositions en rendant la fusion entre PLUI et PDU possible pour tous
les EPCI, quelles que soient leurs tailles, en precisant que tout le PLUI tient lieu de PDU (et
plus seulement les OAP) et introduit le programme d’orientations et d’actions (POA) qui
repertorie toute mesure ou tout element d’information necessaire a la mise en oeuvre de la
politique des transports et des deplacements.
La loi Grenelle II de 2010 donne desormais comme objectif aux documents de planification
urbaine de “diminuer les obligations de deplacements”. Le lien que le PDU entretient avec
l’urbanisme et la ville se decline aussi plus localement sur le territoire dans des problematiques
d’amenagement de l’espace. La loi SRU fait de l’amelioration de la securite de tous les
deplacements l’un des huit objectifs du PDU.
Le territoire du SCoT ne dispose pas d’un tel document.
4.2.2 – Le transport exceptionnel
Un transport
exceptionnel
concerne la
circulation en
convoi
marchandises,
engins ou
vehicules dont
les dimensions
ou le poids
depassent les
limites
reglementaires
et sont
susceptibles de
gener la
circulation ou
de provoquer
des accidents.
Ce transport
est soumis a
autorisation
prealable et a
des conditions
strictes.
Les itineraires de transports exceptionnels definis dans le departement du Haut-Rhin sont
representes sur la carte ci-contre et sont egalement consultables sous : http://www.haut-rhin.gouv.fr
(rubrique “Politiques publiques > Transports, deplacements et securite routiere > Transports
exceptionnels > Cartes et contact”).
Les itineraires presents sur le territoire du SCoT doivent etre preserves. Tout amenagement de
voirie devra prendre en compte le passage des transports exceptionnels en evitant de creer
des obstacles supplementaires.
4.2.3 – L’accessibilite pour les personnes handicapees ou a
mobilite reduite
La loi 2005-102 du 11 fevrier 2005 pour l’egalite des droits et des chances, la participation et la
citoyennete des personnes handicapees, prend diverses mesures concernant notamment les
constructions, la voirie, les espaces publics et les transports pour favoriser l’egalite des droits et
des chances, la participation et la citoyennete des personnes handicapees.
Elle prevoit la mise en accessibilite des transports, du bati et des espaces publics de maniere a
rendre accessible l’ensemble d’un trajet effectue par une personne dont la mobilite est reduite.
L’ensemble de ces actions doit contribuer a l’amelioration de l’accessibilite pour tout individu et
en tout point de territoire. Cette approche globale de l’accessibilite suppose une coherence
d’ensemble et une approche territorialisee des actions a l’echelle d’un quartier, d’une
commune, d’une agglomeration. La coherence et l’approche territoriale relevent notamment du
domaine de la planification.
4.2.4 – La securite routiere
Conformement aux dispositions des articles L.101-2 et L.151-1 du Code de l’urbanisme, les
documents d’urbanisme doivent prendre en compte la securite publique et en particulier la
securite routiere. En effet, les choix effectues pour le developpement de l’urbanisation ont des
consequences directes sur les besoins de deplacements et ainsi sur les conditions de securite
routiere dans la commune. Au-dela des caracteristiques des infrastructures, le document
d’urbanisme peut ainsi influer sur la securite routiere, par le choix des zones de
developpement, par les modalites de deplacement offertes aux usagers, par la perception de
danger en zone batie et par les conditions de fluidite du trafic.
La prise en compte de la securite routiere dans un document d’urbanisme doit faire l’objet d’une
reflexion :
en analysant l’impact des creations ou extensions d’equipements generateurs de trafic ;
en luttant contre l’urbanisation lineaire le long des axes routiers importants, hors
agglomeration et en zone peri-urbaine y compris la multiplication des acces isoles ;
en evitant de densifier ou d’ouvrir a l’urbanisation des zones desservies par des points
sensibles (proximite de passages a niveau, carrefours accidentogenes, visibilite
insuffisante,….) dont l’amenagement ne serait pas prevu ou des zones non reliees au
centre de la commune par des cheminements doux securises (pietons et cycles) ;
en recherchant, pour les nouvelles zones a urbaniser, le regroupement des acces autour
de voies de circulation “apaisee” (zone 30 de rencontre) ;
en adaptant les caracteristiques des voies a urbaniser a l’usage souhaite (zone 30, zone
de rencontre,….) ;
Des ameliorations qualitatives du reseau pourront resulter d’une reflexion sur la fonction et les
caracteristiques actuelles des voies :
en les hierarchisant entre fonction structurante, itineraires alternatifs et circulation
“apaisee” ;
en realisant un diagnostic des differents problemes pouvant etre lies a la securite
routiere, tels que visibilite aux carrefours, protection des usagers vulnerables,
comprehension des entrees d’agglomeration ;
en prevoyant le traitement qualitatif de la pertinence de la signalisation en place.
4.2.5 – Les reseaux numeriques
L’acces aux technologies de l’information et de la communication est un facteur d’attractivite et
de competitivite d’un territoire. Il convient donc de disposer d’une couverture homogene et
efficace afin de permettre un acces a tous les usagers (particuliers et entreprises).
La technologie reposant sur la boucle locale telephonique presente un inconvenient majeur en
raison du debit qui decroit avec la longueur de la ligne. Aujourd’hui, cette technologie ne
permet plus d’accroitre les debits alors que les besoins des usagers sont toujours plus
importants et que les services se multiplient. L’arrivee de la fibre optique constitue une avancee
technologique qui permettra d’atteindre des debits de transfert de donnees sans limite a ce
jour. Son developpement necessite de couteux investissements, en particulier en matiere de
genie civil. Si les espaces tres urbanises ne connaitront pas de probleme de desserte en tres
haut debit puisque les investissements seront rapidement rentables, la situation est differente
pour les zones moins denses ou une action publique sera indispensable pour eviter de creer
des fractures numeriques. La creation ou l’extension de lotissements residentiels ou de zones
d’activites economiques devront desormais integrer la pose de fourreaux supplementaires afin
de permettre l’accueil de fibres optiques. L’objectif est ainsi d’anticiper la desserte de ces zones
en tres haut debit. De meme il est souhaitable de systematiser la pose anticipee de fourreaux
lors de travaux sur le domaine public.
Le theme de la couverture numerique doit donc s’inscrire dans la problematique de
l’amenagement de l’espace. Le SCoT devra integrer des dispositions visant a favoriser le
developpement du “tres haut debit” dans les PLU.
5 – LA PREVENTION DES RISQUES ET DES NUISANCES
Dans le domaine des risques, c’est le droit de l’environnement qui joue le role de “legislation
dirigeante” mais le legislateur n’a cesse de renforcer les liens avec le droit de l’urbanisme. De ce fait,
le droit de l’urbanisme, applicable aux documents d’urbanisme, assure la traduction spatiale des
regles de protection etablies en application de la legislation de l’environnement. Le Code de
l’urbanisme comporte ainsi de nombreuses dispositions relatives a la prise en compte des risques
dans les documents de planification.
Les documents d’urbanisme determinent les conditions permettant d’assurer la prevention des
risques naturels previsibles. Ce principe est clairement enonce dans l’article L.101-2 du Code de
l’urbanisme.
La politique de l’Etat en matiere de prevention des risques majeurs a pour objectif d’assurer la
securite des personnes et des biens dans les territoires exposes a ces risques. Il s’agit d’une
politique globale organisee autour de quatre grands axes forts et complementaires qui sont la
prevention, la protection, la prevision et l’information. En definissant les occupations des sols, le
SCoT constitue un maillon important de cette politique, en termes de prevention et de protection,
notamment par une action preventive consistant a eviter l’implantation de constructions et d’activites
dans des zones a risque.
Les documents graphiques du SCoT font apparaitre, s’il y a lieu, les secteurs ou les necessites du
fonctionnement des services publics, de l’hygiene, de la protection contre les nuisances et de la
preservation des ressources naturelles ou l’existence des risques naturels, tels qu’inondations,
incendies de foret, erosion, affaissements, eboulement, avalanches ou de risques technologiques
justifient que soient interdites ou soumises a des conditions speciales les constructions et
installations de toute nature, permanentes ou non, les plantations, les depots, affouillements, forages
et exhaussement du sol.
En l’absence de PPR opposables, les documents recensant les aleas ou les niveaux de risque et
fixant des prescriptions ou des recommandations doivent etre pris en compte dans les documents
d’urbanisme et traduits en contraintes d’amenagement.
5.1 – Les risques naturels
5.1.1 – Le risque inondation
L’inondation est une submersion temporaire, par l’eau, de terres qui ne sont pas submergees
en temps normal. Cette notion recouvre les inondations dues aux crues de rivieres. L’inondation
est un phenomene naturel qui constitue une menace susceptible de provoquer des pertes de
vie humaine, le deplacement de populations et des arrets ou des perturbations d’activites
economiques.
L’activite humaine aggrave le risque d’inondation. Ainsi, en zone inondable, le developpement
urbain et economique constitue l’un des principaux facteurs aggravants, par augmentation de la
vulnerabilite. De plus, les amenagements (activites, reseaux d’infrastructures) modifient les
conditions d’ecoulement (impermeabilisation et ruissellement), tout en diminuant les champs
d’expansion des crues. Enfin, l’occupation des zones inondables par des batiments et
materiaux sensibles a l’eau peut generer, en cas de crue, un transport et un depot de produits
indesirables, susceptibles de former des embacles. Leur rupture peut engendrer une inondation
brutale des zones situees en aval.
Sur le territoire du SCoT, les communes suivantes sont concernees par le risque inondation :
Au titre de :
Communes concernees :
Atlas des zones inondables
(cartes en annexe)
Bartenheim, Brinckheim, Buschwiller, Folgensbourg, Hagenthal-le-Bas,
Hegenheim, Helfrantzkirch, Kappelen, Landser, Michelbach-le-Bas,
Ranspach-le-Haut,
Ranspach-le-Bas,
Saint-Louis,
Sierentz,
Steinbrunn-le-Haut, Stetten, Uffheim, Village-Neuf, Wahlbach,
Waltenheim
Arrete du 19/02/2008 portant
creation d’un plan de
prevention du risque naturel
previsible inondation (en
annexe)
Blotzheim, Hesingue
Digue fluviale
Bartenheim, Blotzheim, Hegenheim, Hesingue
Arretes de reconnaissance de
catastrophes naturelles
Bartenheim, Blotzheim, Buschwiller, Hagenthal-le-Bas, Hagenthal-leHaut, Hegenheim, Helfrantzkirch, Hesingue, Kappelen, Kembs,
Koetzingue, Landser, Magstatt-le-Haut, Magstatt-le-Bas, Michelbach-leBas, Michelbach-le-Haut, Ranspach-le-Bas, Rantzwiller, Rosenau,
Saint-Louis, Schlierbach, Sierentz, Steinbrunn-le-Haut, Uffheim,
Wahlbach, Waltenheim, Wentzwiller, Zaessingue
5.1.2 – Le risque
boueuses
erosion
sols
coulees
d’eaux
L’alea “coulee d’eaux boueuses” designe les ecoulements charges de terre en suspension qui
a ete detache par les pluies ou le ruissellement, principalement sur des secteurs ruraux de
collines. Le cumul de ces ecoulements progresse vers l’aval et provoque des inondations.
Le zonage de la sensibilite potentielle a l’erosion a l’interieur des bassins versants connectes
zones
urbaines
consultable
site :
https://www.araaagronomie.org/download/get/ruissellement-et-erosion-des-sols-en-alsace_araa/85.html
Cette cartographie sert de document de diagnostic pour la gestion de l’urbanisation notamment
l’elaboration des SCoT et PLU et la mise en application de l’article R.111-2 du Code de
Risque coulee d’eau boueuse
Attenschwiller, Bartenheim, Blotzheim, Brinckheim, Buschwiller,
Hagenthal-le Bas, Hegenheim, Helfrantzkirch, Hesingue, Kappelen,
Knoeringue, Koetzingue, Landser, Leymen, Liebenswiller, Magstatt-leHaut,
Magstatt-le-Bas,
Michelbach-le-Haut,
Michelbach-le-Bas,
Neuwiller,
Rantzwiller,
Schlierbach, Steinbrunn-le-Haut, Stetten, Uffheim, Wahlbach,
Waltenheim, Wentzwiller, Zaessingue
5.1.3 – Le risque mouvement de terrain
Le territoire du SCoT est concerne par le phenomene de retrait gonflement des argiles dans un alea
qualifie de faible a moyen (www.argiles.fr).
Les communes du territoire du SCoT sont egalement concernees par la presence de cavites
souterraines (sauf les communes de Folgensbourg, Landser, Neuwiller, Rantzwiller, Steinbrunn-leHaut et Zaessingue) (http://www.georisques.gouv.fr/dossiers/cavites-souterraines/#/). A noter la
presence a Kappelen d’une galerie militaire de la 2e guerre mondiale qui a provoque un
effondrement de terrain en 2001 dans une propriete privee.
Les communes de Folgensbourg, Hagenthal-le-Bas et Hagenthal-le-Haut sont concernees par des
glissements de terrain, les communes de Kappelen et Leymen par le risque d’effondrement et
Leymen par un risque de chute de bloc.
5.1.4 – Le risque sismique
Toutes
communes
comprises dans le
perimetre du SCoT
sont classees en
zone de sismicite
moyenne,
conformement aux
decrets
n 20101254 du 22/10/2010
relatif
prevention du risque
sismique et n 20101255 du 22/10/2010
portant delimitation
sismicite
territoire francais.
5.2 – Les risques technologiques
5.2.1 – Le risque minier
Une mine est un gisement de materiaux (or, charbon, sel, uranium…). De nombreuses
concessions minieres ont ete octroyees au cours des siecles. Il en resulte la presence de
nombreuses cavites souterraines artificielles plus ou moins profondes presentant des risques
d’effondrement. A l’arret de l’exploitation des mines souterraines, et en depit des travaux de
mise en securite, il peut se produire, a l’aplomb de certaines mines, trois categories de
mouvements residuels de terrains :
les effondrements localises
les effondrements generalises
les affaissements
Pour tous ces phenomenes, les dommages peuvent etre importants et affecter les batiments, la
voirie ainsi que les reseaux notamment de gaz et d’eau. Selon leur nature, les anciennes
exploitations minieres peuvent generer d’autres risques : pollution de l’eau, inondation par
remontee des eaux en zones affaissees, explosions gazeuses (grisou), emissions de gaz
asphyxiants, toxiques ou de radioactivite (uranium ou radon).
Dans le departement du Haut-Rhin, une etude d’aleas miniers mouvements de terrain relatif
aux anciens sites d’exploitation (petrole et hydrocarbures, sels et potasse, fer et substances
polymetalliques,…) est en cours, en vue d’elaboration de “porter a connaissance” ou de plan de
prevention des risques miniers.
5.2.2 – Le risque industriel
Un risque technologique majeur est un evenement accidentel se produisant sur un site
industriel et entrainant des consequences immediates graves pour le personnel, les
populations avoisinantes, les biens ou l’environnement.
Crees par la loi n 2003-699 du 30 juillet 2003 relative a la prevention des risques
technologiques et naturels et a la reparation des dommages, les plans de prevention des
risques technologiques (PPRT) vont permettre de contribuer a definir une strategie de maitrise
des risques sur les territoires accueillant des sites industriels a risques.
Les PPRT sont des plans qui organisent la cohabitation des sites industriels a risques et des
zones riveraines. Ils ont vocation, par la mise en place de mesures preventives sur les zones
habitees et sur les sites industriels, a proteger les vies humaines en cas d’accident. Les acteurs
concernes, industriels et salaries, public et riverains, elus et services de l’Etat elaborent ces
mesures ensemble.
Les communes suivantes sont concernees par un plan de prevention des risques
technologiques sur le territoire du SCoT :
PPRT
PPRT n 2011-353-3 du 19/12/2011 approuve de la Societe Huningue
BASF et Together For Leather
PPRT n 2014-267-0010 approuve le 24/09/2014 des
Village-Neuf
Societes DSM Nutritional Products et Rubis Terminal situees a
documents
sont
telechargeables
sous :
http://www.grand-est.developpementdurable.gouv.fr/haut-rhin-68-r6475.html, sur le site de la DREAL du Grand Est.
Par ailleurs, “un porter a connaissance risques technologiques” a ete transmis aux communes
ci-apres :
CARPENTER PUR
HUNINGUE
SILO HUNINGUE
HUNINGUE, VILLAGE-NEUF
5.3 – Divers
5.3.1 – Risque d’exposition au plomb
L’ensemble du territoire francais est concerne par la recherche de plomb dans les habitations
construites avant 1949 (decret n 2004-531 du 09/06/2004 et decret n 2006-474 du 25/04/2006).
5.3.2 – Les sites et sols pollues
Les sites et sols susceptibles d’etre pollues et appelant une action des pouvoirs publics a titre
preventif ou curatif sont repertories a l’inventaire BASOL (http://basol.ecologie.gouv.fr/) du Ministere
charge de l’environnement.
Concernant la pollution des sols, il y a lieu de faire etat des anciens sites, industriels et activites de
service dans la mesure ou tous ces sites, abandonnes ou non, sont susceptibles d’engendrer une
pollution de l’environnement pouvant conditionner les travaux. Ces sites n’ont pas fait l’objet
d’investigation. Un tel inventaire existe dans une base nationale BASIAS consultable sur Internet :
http://basias.brgm.fr/.
Par ailleurs, certaines communes sont concernees par la zone d’etude du Dreieckland pour les
depots chimiques. Il s’agit de Hagenthal-le-Bas, Hegenheim, Hesingue, Huningue, Leymen,
Neuwiller, Rosenau, Saint-Louis et Village-Neuf.
D’autre part, les anciens sites industriels et activites de service sont repertories dans une base
nationale BASIAS, consultable sur le site Internet http://basias.brgm.fr, dans la mesure ou tous ces
sites, abandonnes ou non, sont susceptibles d’engendrer une pollution de l’environnement. Cet
inventaire permet de conserver leur memoire et de fournir les elements pouvant conditionner
5.3.3 – Le risque transports de matieres dangereuses
par voie routiere :
Attenschwiller, Bartenheim, Blotzheim, Buschwiller, Folgensbourg,
Geispitzen, Helfrantzkirch, Hesingue, Kembs, Michelbach-le-Bas,
Michelbach-le-Haut, Ranspach-le-Bas, Ranspach-le-Haut, Saint-Louis,
Schlierbach, Sierentz, Village-Neuf, Wentzwiller ;
par voie ferree :
Bartenheim, Blotzheim, Geispitzen, Huningue, Saint-Louis, Schlierbach,
Sierentz, Village-Neuf ;
par voie navigable :
Bartenheim, Huningue, Kembs, Rosenau, Saint-Louis, Sierentz, VillageNeuf ;
par canalisations :
Bartenheim, Blotzheim, Buschwiller, Folgensbourg, Hagenthal-le-Bas,
Hagenthal-le-Haut, Hegenheim, Hesingue, Huningue, Kembs, Rosenau,
Saint-Louis, Sierentz, Village-Neuf, Wentzwiller.
5.3.4 – Les servitudes d’utilite publique
Les servitudes d’utilite publiques affectant l’utilisation du sol du territoire du SCoT figurent sur le
plan joint en annexe.
5.3.5 – Les nuisances sonores
Le decret n 95-21 du 9 janvier 1995 relatif au classement des infrastructures de transports
terrestres et modifiant le Code de l’urbanisme et le Code de la construction et de l’habitation,
rend obligatoire la prise en compte du bruit des infrastructures de transports terrestres dans les
PLU. L’arrete ministeriel du 30 mai 1996 definit les modalites de classement des infrastructures
des transports terrestres et d’isolement acoustique de batiments d’habitation dans les secteurs
affectes par le bruit.
Dans le Haut-Rhin, le classement sonore de toutes les infrastructures de transports terrestres
fait l’objet de l’arrete prefectoral n 98-1720 en date du 24 juin 1998 modifie par l’arrete
prefectoral n 99-2523 du 11 octobre 1999. Cet arrete a ete revise en date du 21 fevrier 2013
par arrete prefectoral n 2013-052-009 :
Attenschwiller
RD419, RD473
Bartenheim
RD201, RD66, A35, ligne Strasbourg-Bale
Blotzheim
RD201, A35, ligne Strasbourg-Bale
Folgensbourg
RD473
Geispitzen
Hegenheim
RD201, RD469
Helfrantzkirch
RD419
Hesingue
A35, RD419, RD201, RD473, RD105
Kembs
RD468, RD19b
Leymen
RD23
Michelbach-le-Bas
Michelbach-le-Haut
Ranspach-le-Bas
Ranspach-le-Haut
Saint-Louis
A35, RD21VI, RD66, RD105, RD107, RD419, RD469, ligne Strasbourg-Bale
Schlierbach
RD201, ligne Strasbourg-Bale
Sierentz
A35, RD201, RD19B, ligne Strasbourg-Bale
RD21III, RD21VI, RD105, RD107
Wentzwiller
En outre, l’arrete n 2009-0072 du 5 janvier 2009 porte approbation des cartes de bruit des
grandes infrastructures terrestres du Haut-Rhin (arrete + cartes en annexe).
5.3.6 – Energie
Les reseaux de distribution ou de transport d’energie
Le perimetre du SCoT est couvert par les reseaux de distribution ou de transport d’energie et
de telecommunication.
Ouvrages de production d’energie electrique
Un ouvrage de production hydroelectrique est repertorie sur ce territoire. Il s’agit de la centrale
hydroelectrique de Kembs situee sur le Rhin.
En ce qui concerne les energies renouvelables, un atlas eolien cartographiant les zones
potentielles a amenager en Alsace est disponible. Il est consultable a l’adresse suivante :
http://sites.region-alsace.eu/energivie/menugauche/Les+energies/eolien/
5.3.7 – La gestion des dechets
En matiere de dechets, la planification se traduit par :
le Plan Regional d’Elimination des Dechets Industriels Speciaux (PREDIS) incluant le
Plan Regional d’Elimination des Dechets d’Activites de Soins (PREDAS) approuve le
27 novembre 1996 ;
le Plan d’Elimination des Dechets Menagers et Assimiles (PEDMA) dont la derniere
revision a ete approuvee par le Conseil General en mars 2005 ;
le Plan de Gestion des Dechets du Batiment et des Travaux Publics (PGDBTP)
approuve le 30 juin 2005 par le prefet ;
le Plan Departemental de gestion des dechets du Haut-Rhin a ete approuve par le
Conseil General du Haut-Rhin par decision n CG 2003/I-601/2 du 21 mars 2003.
En ce qui concerne les dechets radioactifs, deux sites sont repertories a l’inventaire des
dechets radioactifs de l’ANDRA, a savoir le site de l’Armee de l’Air a Saint-Louis et celui de
DSM Nutritional Products a Village-Neuf.
6 – LA PROTECTION DES MILIEUX NATURELS ET DE LA BIODIVERSITE
6.1 – Natura 2000
Le reseau Natura 2000 est un ensemble de sites naturels, terrestres et marins, dont l’objectif est
de contribuer a preserver la diversite biologique sur le territoire de l’Union Europeenne. Il est
compose de sites designes par chacun des Etats membres en application des directives
europeennes dites “oiseaux” et “habitats” de 1979 et 1992 selon des criteres specifiques de rarete
et d’interet ecologique. Dans les zones de ce reseau, les Etats membres s’engagent a maintenir,
dans un etat de conservation favorable, les types d’habitats et d’especes concernes. Pour ce faire,
ils peuvent utiliser des mesures reglementaires, administratives ou contractuelles.
Si la designation des sites Natura 2000 n’interdit pas la mise en oeuvre de projets
d’amenagements et d’activites, il y a toutefois lieu de s’assurer que ceux-ci sont compatibles avec
les objectifs de preservation des milieux naturels et des especes qui ont justifie cette designation
et qui sont par ailleurs declines dans le document d’objectifs de chacun des sites.
Certains plans, projets ou activites pouvant engendrer des impacts significatifs par la destruction
des habitats naturels ou la perturbation des especes, l’evaluation des incidences prealable a ete
rendue obligatoire.
Les objectifs de la demarche Natura 2000 sont de :
maintenir la diversite biologique des milieux en tenant compte des exigences economiques
sociales, culturelles et regionales qui s’y attachent ;
promouvoir une gestion concertee et assumee par tous les acteurs intervenant sur les espaces
realiser les objectifs de diversite biologique fixes par la convention de Rio de Janeiro en 1992.
La directive “Habitats” du 22 mai 1992 prevoit la constitution d’un reseau ecologique de sites
Natura 2000 comprenant des “zones speciales de conservation” (ZPC) classees au titre de la directive
“Habitats” et “des zones de protection speciale” (ZPS) classees au titre de la directive “Oiseaux” du
23 avril 1979. Sur le territoire du SCoT, les sites Natura 2000 :
Vallee du Rhin d’Artzenheim a Village-Neuf (ZPS) :
Bartenheim, Kembs, Rosenau, Saint-Louis et Village-Neuf
Foret domaniale de la Harth (ZPS) :
Bartenheim, Geispitzen, Kembs, Schlierbach et Sierentz
Secteur alluvial Rhin-Ried-Bruch (ZSC) :
Bartenheim, Kembs, Rosenau, Saint-Louis, Schlierbach,
Sierentz et Village-Neuf
En annexe la carte des espaces naturels NATURA 2000 dans le departement.
6.2 – Les zones humides
La loi sur l’eau du 3 janvier 1992 a introduit la definition legale des zones humides, desormais
codifiee a l’article L.211-1 du Code de l’environnement : “les terrains, exploites ou non,
habituellement inondes ou gorges d’eau douce, salee ou saumatre de facon permanente ou
temporaire ; la vegetation quand elle existe y est dominee par des plantes hygrophiles pendant au
moins une partie de l’annee”. C’est aussi cette loi qui a fixe le principe de la preservation des
zones humides, desormais reprise dans les objectifs de la gestion equilibree et durable de la
ressource en eau precises a l’article precite.
Les zones humides jouent de multiples roles dans differents domaines : regulation des debits des
cours d’eau (et donc des crues ou des etiages), amelioration de la qualite des eaux par filtration
de certains polluants, contribution a l’attenuation des effets du dereglement climatique, reservoirs
de biodiversite.
Les documents d’urbanisme doivent garantir la preservation des zones humides (remarquables et
ordinaires). Tout projet d’amenagement, de construction ou d’ouverture a l’urbanisation susceptible
d’avoir un impact sur une zone humide necessite que l’etat et les fonctionnalites de cette zone
humide soient prealablement analyses et que soit ensuite mis en oeuvre la sequence “eviter,
reduire, compenser”.
Un inventaire de signalement des Zones a dominante Humide, la BdZDH2008, a ete realise par la
Cooperation pour l’Information Geographique en Alsace (CIGAL). L’inventaire est mis a disposition
des organismes publics et donc des communes depuis fin 2010 dans le cadre du partenariat
CIGAL. La base de donnees a ete realisee par Photo-Interpretation Assistee par Ordinateur
(PIAO) a partir d’images satellitaires, d’orthophotoplans et de nombreuses donnees exogenes et
de terrains, mises a disposition par les partenaires. Elle est exploitable a l’echelle du 1/10 000.
Elle n’a pas de vocation reglementaire et des investigations complementaires et precises seront
necessaires a l’identification des zones humides. Toutefois, elle permet d’avoir une vision
d’ensemble des zones identifiees comme comportant un caractere d’humidite et de sensibiliser les
acteurs de l’amenagement sur les enjeux lies a la preservation de zones humides. Des precisions
peuvent etre obtenues sous www.cigalsace.org.
Des zones humides remarquables ont ete identifiees et inventoriees sur le territoire du SCoT. Les
communes concernees :
Sites
Petite Camargue alsacienne et alentours – Saint-Louis
Communes
Bartenheim, Rosenau, Saint-Louis, Village-Neuf
Graviere SASAG et Hupfer (Im Wolf/Entenlacke – Blotzheim Blotzheim, Saint-Louis
Schulacker – Bannwartsmatten (Breitgraben – Kembs)
Vieux-Rhin – de Village-Neuf a Vogelsheim
Kembs, Rosenau, Village-Neuf
Steinmattenmuehle
Ancienne graviere dans la Hardt – Sierentz
Zwischen dem Holz et alentours
Steinbrunn-Le-Haut
En annexe, les cartes des zones humides (remarquables et a dominante humide) dans le HautRhin.
6.3 – La trame verte et bleue (TVB)
La trame verte et bleue est un outil d’amenagement du territoire qui vise a (re)constituer un reseau
ecologique coherent, a l’echelle du territoire national, pour permettre aux especes animales et
vegetales de circuler, de s’alimenter, de se reproduire, de se reposer,… En d’autres termes,
d’assurer leur survie et permettre aux ecosystemes de continuer a rendre a l’homme leurs
services.
Les continuites ecologiques correspondent a l’ensemble des zones vitales (reservoirs de
biodiversite) et des elements (corridors ecologiques) qui permettent a une population d’especes
de circuler et d’acceder aux zones vitales.
La trame verte et bleue est ainsi constituee des reservoirs de biodiversite et des corridors qui les
relient.
La loi n 2009-967 du 3 aout 2009 de programmation relative a la mise en oeuvre du Grenelle de
l’environnement instaure dans le droit francais la creation de la trame verte et bleue impliquant
l’Etat, les collectivites territoriales et les parties concernees sur une base contractuelle.
La loi n 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement propose et
precise ce projet parmi un ensemble de mesures destinees a preserver la diversite du vivant. Elle
prevoit notamment l’elaboration d’orientations nationales pour la preservation et la remise en bon
etat des continuites ecologiques, ces dernieres devant etre prises en compte par les schemas
regionaux de coherence ecologique co-elabores par les regions et l’Etat.
Le schema regional de coherence ecologique d’Alsace a ete approuve par l’Etat et le Conseil
Regional le 22 octobre 2014. Dans ce cadre, les reservoirs de biodiversite et les corridors
ecologiques ont ete definis a l’echelle regionale (cf. SRCE).
Les reservoirs de biodiversite sont des espaces dans lesquels la biodiversite est la plus riche ou
la mieux representee, ou les especes peuvent effectuer tout ou partie de leur cycle de vie
(alimentation, repos, reproduction) et qui abritent des noyaux de populations d’especes a partir
desquels les individus se dispersent ou qui sont susceptibles de permettre l’accueil de nouvelles
populations d’especes. Ces reservoirs ciblent la biodiversite ordinaire, ce ne sont pas des
reserves.
Les corridors ecologiques assurent des connexions entre des reservoirs de biodiversite, offrant
aux especes des conditions favorables a leur deplacement et a l’accomplissement de leur cycle de
vie. Les corridors ecologiques peuvent etre lineaires, discontinus ou paysagers.
Le SCoT, en se basant sur les etudes du SRCE et sur un diagnostic territorial identifiant les enjeux
environnementaux, devra permettre de construire un projet de territoire integrant la problematique
des continuites ecologiques (reservoirs et corridors).
En annexe les cartes de la trame verte et bleue du SCRCE.
6.4 – La foret
Le SCoT doit permettre une gestion optimale des forets et leur conservation a long terme. Il devra
notamment recommander de :
preserver les forets de plaine en adequation avec les Orientations Regionales Forestieres ;
prendre en compte le classement Natura 2000 en cours ;
classer les forets, privees et publiques, en “espace boise a proteger” au titre de l’article L.1131 du code de l’Urbanisme, a l’exception des terrains ou projets peu compatibles avec une
couverture boisee integrale ;
creer une zone non aedificandi d’environ 30 metres autour des forets, pour eviter les
problemes de voisinage et les risques lies aux chutes d’arbres.
En annexe une carte des forets dans le departement du Haut-Rhin (emprise et reglementation).
6.5 – Les forets de protection
Ce sont des forets placees sous un regime special denomme “regime forestier special” qui
concerne les forets reconnues necessaires au maintien des terres en montagne et sur les pentes,
a la defense contre les avalanches, les erosions et les envahissements des eaux et des sables.
Sont egalement concernees les forets situees a la peripherie des grandes agglomerations ou
celles dont le maintien s’impose pour des raisons ecologiques ou pour le bien etre de la
population.
La decision de classement est prononcee par decret en Conseil d’Etat apres enquete publique et
avis de la commission departementale de la nature, des paysages et des sites.
Aucun defrichement, aucune fouille, aucune extraction de materiaux, aucune emprise
d’infrastructure publique ou privee, aucun exhaussement du sol ou depot ne peuvent etre realises
dans une foret de protection a l’exception des equipements indispensables a la mise en valeur et
a la protection de la foret et sous reserve que ces ouvrages ne modifient pas fondamentalement la
destination forestiere des terrains.
La decision et le plan de delimitation de la foret de protection sont reportes au document
Sur le territoire du SCoT il existe 1 foret de protection : la foret de KEMBS
En annexe la carte du Haut-Rhin des protections reglementaires.
6.6 – Les sites inscrits et les sites classes hors ensemble urbain
Les sites classes sont des lieux dont le caractere exceptionnel justifie une protection de niveau
national : elements remarquables, lieux dont on souhaite conserver les vestiges ou la memoire
pour les evenements qui s’y sont deroules.
L’inscription est une reconnaissance de la qualite d’un site justifiant une surveillance de son
evolution, sous forme d’une consultation de l’architecte des Batiments de France sur les travaux
qui y sont entrepris.
Un site inscrit couvrant une superficie de 18396 ha, est present sur le territoire du SCoT :
l’Ile du Rhin Kembs-Neuf-Brisach
6.7 – Les reserves naturelles
Des parties du territoire peuvent etre classees en reserve naturelle lorsque la conservation de la
faune, de la flore, du sol, des eaux, des gisements de mineraux et de fossiles et, en general, du
milieu naturel presente une importance particuliere ou qu’il convient de les soustraire a toute
intervention artificielle susceptible de les degrader (article L.332-1 du Code de l’environnement).
Les reserves naturelles constituent des servitudes d’utilite publique et sont reportees en annexe
du document d’urbanisme. Les territoires classes en reserve naturelle ne peuvent etre ni detruits
ni modifies dans leur etat ou dans leur aspect, sauf autorisation speciale du conseil regional pour
les reserves naturelles regionales, ou du representant de l’Etat pour les reserves naturelles
nationales.
Les activites qui sont susceptibles de nuire au developpement naturel de la faune et de la flore, au
patrimoine geologique et, plus generalement, d’alterer le caractere de ladite reserve sont
reglementees, voire interdites. L’acte de classement tient compte de l’interet du maintien des
activites traditionnelles existantes dans la mesure ou elles sont compatibles avec les objectifs de
sauvegarde du site.
6.7.1 – Les reserves naturelles nationales
Elles sont creees a l’initiative de l’Etat pour assurer la conservation d’elements du milieu naturel
d’interet national ou la mise en oeuvre d’une reglementation europeenne ou d’une obligation
resultant d’une convention internationale. La decision de classement est prononcee par decret,
apres avis du Conseil national de la protection de la nature et des ministres charges de
l’agriculture, de la defense, du budget, de l’urbanisme, des transports, de l’industrie et des mines.
Le ministre charge de la protection de la nature saisit egalement le prefet du projet de classement
afin qu’il engage les consultations et soumette le projet a une enquete publique.
Il existe 1 reserve naturelle nationale sur le territoire du SCoT : la Petite Camargue
Alsacienne (BARTENHEIM, KEMBS, ROSENAU, ST-LOUIS et VILLAGE-NEUF) couvrant une
superficie de 2650 ha (carte en annexe des protections reglementaires).
6.8 – Les zones naturelles d’interet ecologique faunistique et floristique
(ZNIEFF)
Les zones naturelles d’interet ecologique faunistique et floristique (ZNIEFF) sont issues de
l’article 23 de la loi n 93-24 du 8 janvier 1993 dite loi “Paysage” qui dispose que l’Etat peut
decider de l’elaboration d’inventaires locaux et regionaux du patrimoine faunistique et floristique.
Les ZNIEFF constituent des inventaires, scientifiquement elabores, aussi exhaustifs que possible,
des espaces naturels dont l’interet repose soit sur l’equilibre et la richesse de l’ecosysteme, soit
sur la presence d’especes vegetales ou animales menacees.
On distingue deux types de ZNIEFF :
les ZNIEFF de type 1 qui recensent des secteurs de superficie souvent limitee, caracterises
par leur interet biologique remarquable (milieux rares ou tres representatifs, especes
protegees) ;
les ZNIEFF de type 2 qui definissent des grands ensembles naturels riches et peu modifies
ou qui offrent des potentialites biologiques importantes.
La ZNIEFF est avant tout un outil de connaissance. Il n’a pas, en lui-meme, de valeur juridique directe.
Cependant, il est largement destine a eclairer les decisions publiques ou privees et, malgre son
absence de valeur reglementaire, la ZNIEFF peut constituer dans certains cas, un indice pour le juge
administratif lorsqu’il doit apprecier la legalite d’un acte administratif au regard des dispositions
legislatives et reglementaires protectrices des espaces naturels.
Le territoire du SCoT est concerne par les ZNIEFF I et II de generation 2 (carte jointe en
annexe) :
Type de la
zone
ZNIEFF I
Nom de la Zone
FORET DOMANIALE DE LA HARTH
Bartenheim, Geispitzen, Kembs,
Schlierbach, Sierentz
PETITE CAMARGUE ALSACIENNE
Bartenheim, Rosenau, Saint-Louis,
GRAVIERE RITTY, A SAINT-LOUIS ET BLOTZHEIM
Bartenheim, Blotzheim,
PELOUSES SECHES DE L’AEROPORT DE BALE-MULHOUSE
Blotzheim, Hesingue, Saint-Louis
GRAVIERE ET ZONES HUMIDES IM HOLDER A HEGENHEIM
PAYSAGE D’OPENFIELD DU SONNENGLITZER A HELFRANTZKIRCH
Helfrantzkirch, Ranspach-le-Haut
SABLIERE HARDT STOCKETEN A SAINT-LOUIS
Hesingue, Saint-Louis
FORET SECHE ET ZONES HUMIDES RHENANES A KEMBS
ILE DU RHIN ET VIEUX-RHIN, DE VILLAGE-NEUF A OTTMARSHEIM
ZONES HUMIDES ET ROSELIERES DU CANAL DE HUNINGUE A
KEMBS
SOURCES TUFFEUSES DU SUNDGAU ORIENTAL, A KOETZINGUE ET Koetzingue, Stetten
STETTEN
ZNIEFF II
VERSANT SUD DU LANDSKRONBERG A LEYMEN
ZONE HUMIDE ZWISCHEN DEM HOLZ A STEINBRUNN-LE-HAUT
Steinbrunn-le-Haut
VERSANT NORD DU SCHLOSSERMOOS A STEINBRUNN-LE-HAUT
ANCIEN LIT MAJEUR DU RHIN DE VILLAGE-NEUF A STRASBOURG
Bartenheim, Huningue, Kembs,
Rosenau, Saint-Louis, Village-Neuf
COURS ET ILE DU RHIN DE VILLAGE-NEUF A OTTMARSHEIM
Huningue, Kembs, Rosenau,
6.9 – Les espaces naturels sensibles
Dans le cadre de la loi n85729 du 18 juillet 1985 relative a
la politique des espaces
naturels sensibles, les conseils
generaux peuvent creer des
preemption
l’interieur
desquelles
departements beneficient d’un
droit de preemption pour
acquerir prioritairement les
biens mis en vente.
espaces
naturels
sensibles des departements
(ENS) sont un outil de
protection
naturels par leur acquisition
fonciere ou par la signature de
conventions
avec
proprietaires prives ou publics
mis en place dans le droit
francais et regis par le Code
de l’urbanisme.
Le Conseil Departemental du
Haut-Rhin a etabli une carte
des zones de preemption de
ces espaces qui est egalement
visible sur leur site Internet
Infogeo68.
7 – LA PROTECTION ET LA GESTION DE LA RESSOURCE EN EAU
La directive europeenne cadre sur l’eau impose que l’ensemble des eaux, de surface ou
souterraines, atteignent le bon etat chimique et ecologique en 2015, sauf derogation a justifier selon
les criteres prevus par la directive. Pour avoir une eau de qualite, il importe donc de se soucier de la
qualite de l’eau et des milieux naturels eux-memes. Il convient donc a la fois de faire evoluer les
comportements pour limiter le gaspillage et les pollutions et de maintenir les milieux naturels en bon
etat.
Il est a noter a Neuwiller la presence de sources d’eaux minerales.
7.1 – Les cours d’eau
Les milieux aquatiques rendent gratuitement des services multiples et fondamentaux. On peut
citer notamment la regulation des crues, l’auto-epuration voire l’attenuation des changements
climatiques. Ce sont aussi d’importants reservoirs de biodiversite. Pour remplir toutes ces
fonctions, il convient de preserver le fonctionnement naturel de ces milieux.
Ainsi les rives des cours d’eau et leur cortege vegetal doivent etre preservees de toute
artificialisation et de toute construction. En effet, les ripisylves contribuent notamment au maintien
de la diversite biologique, a la qualite des paysages, a la preservation et la stabilisation des
berges a la dissipation des courants lors des crues et a l’absorption des pollutions diffuses.
Un zonage specifique, voire un classement au titre des elements remarquables, associe a des
prescriptions dans le reglement peut etre mis en oeuvre afin de proteger la vegetation rivulaire. De
meme, l’instauration d’une bande inconstructible le long des cours d’eau en zone peu ou pas
urbanisee permet de laisser au cours d’eau un espace de liberte et de faciliter son entretien. Cette
bande inconstructible permettra en outre de contribuer a reduire le transfert des substances
polluantes vers les cours d’eau et a limiter les risques de degradation mecanique des berges en
preservant ou en reconstituant les zones tampons non constructibles ou amenageables (surfaces
enherbes en bordure de cours d’eau, boisement des berges, haies).
7.2 – Le traitement des eaux usees
Les communes sont competentes en matiere d’assainissement des eaux usees qui doivent etre
soumises a un traitement approprie avant d’etre rejetees dans le milieu naturel (articles L.2224-8
et R.2224-11 du Code general des collectivites territoriales). Les possibilites de developpement
urbain de la commune dependent en partie de la capacite des equipements publics, notamment
d’assainissement, a couvrir les besoins nouveaux qu’ils engendrent (augmentation de la
population, impermeabilisation des sols…).
La programmation de l’urbanisation est donc indissociable de celle de l’assainissement. Le
document d’urbanisme doit en effet integrer les contraintes liees a l’assainissement.
7.3 – La gestion des eaux pluviales
L’impermeabilisation croissante des sols, qui limite l’infiltration des eaux de ruissellement, est a
l’origine de phenomenes de saturation et de debordement des reseaux d’assainissement qui
engendrent inondations et pollutions des milieux aquatiques.
Le SCoT prendra en compte la gestion des eaux pluviales en recherchant les meilleures
solutions pour traiter cette problematique a la source. En application de l’article L.2224-10 du
CGCT, la commune mettra en place un zonage pluvial delimitant les zones ou des mesures
doivent etre prises pour maitriser l’impermeabilisation et les ecoulements ainsi que pour assurer,
en tant que de besoin, le traitement des eaux pluviales.
8 – LA PRESERVATION ET LA MISE EN VALEUR DES PAYSAGES ET DU
PATRIMOINE
8.1 – Les sites inscrits et les sites classes (ensembles urbains)
8.2 – Les monuments historiques
Un monument historique est un monument ou un objet recevant par arrete un statut juridique
destine a le proteger, du fait de son interet historique, artistique et architectural. Deux niveaux de
protection existent : un monument peut etre classe ou inscrit comme tel, le classement etant le
plus haut niveau de protection. La protection concerne, dans le cas d’immobilier, tout ou partie de
l’edifice exterieur, interieur et ses abords. Il s’agit d’une reconnaissance d’interet public pour les
immeubles (edifices, jardins et parcs, reserves archeologiques, etc.) qui concerne plus
specifiquement l’art et l’histoire attaches au monument et constitue une servitude d’utilite publique.
Les monuments sont indissociables de l’espace qui les entoure et toute modification de leur
environnement proche, qu’il soit naturel ou bati, rejaillit sur la perception que l’on peut en avoir.
C’est pourquoi, le legislateur a cree un perimetre d’un rayon de 500 metres au sein duquel tous
travaux de construction, demolition, transformation, deboisement sont soumis a l’avis de
l’architecte des batiments de France.
La liste des edifices protegee existants sur le territoire du SCoT est jointe en annexe.
8.3 – L’Atlas des paysages alsaciens
L’atlas des paysages alsaciens a ete elabore sous le pilotage de la DREAL Alsace, il s’inscrit dans
la politique nationale menee par le Ministere de l’ecologie (MEDDTL) depuis de nombreuses
annees pour que, progressivement, chaque region dispose d’un atlas de paysage. Il repond a la
demande de la Convention Europeenne du Paysage, entree en vigueur en France le
1er juillet 2006, qui prevoit un engagement d’identification et de qualification des paysages.
Plusieurs unites paysageres sont presentes sur le territoire du SCoT : Bande rhenane, Hardt et
Sundgau, dont les principaux enjeux :
Bande rhenane
Affirmer la presence du Rhin et du canal
Reveler la presence de l’eau
Soigner les abords des installations industrielles et leur architecture
Attenuer l’impact des gravieres
Maitriser l’urbanisation et soigner le rapport au Rhin
Mettre en valeur les espaces publics/affirmer les entrees
Hardt
Maintenir une diversite dans les paysages de grandes cultures du Nord de la Hardt
Soigner la qualite des batiments agricoles et de leurs abords
Valoriser les canaux
Mettre en valeur les lisieres forestieres
Soigner les acces a la foret
Maitriser les extensions villageoises/soigner le tour des villages
Sundgau
Perenniser et valoriser le petit parcellaire des coteaux
Maintenir la place de l’arbre dans les paysages ouverts
Preserver les fonds de vallons et de vallees
Valoriser la presence de l’eau
Mettre en valeur les situations et les itineraires en belvedere
Maitriser la gestion forestiere des boisements
8.4 – La qualite des entrees de ville
La qualite des entrees de ville et de l’urbanisme aux abords des axes routiers doit egalement
constituer une priorite du PLU afin d’eviter une banalisation des paysages periurbains. En tant que
porte d’entree de l’espace bati, il est imperatif de veiller a la qualite de l’amenagement et du
developpement urbain (prise en compte du paysage, presentation des cones de vue et
perspectives).
Afin d’ameliorer la qualite architecturale, urbanistique et paysagere des “entrees de ville”, la loi
n 95-101 du 2 fevrier 1995 relative au renforcement de la protection de l’environnement a
introduit l’article L.111-1-4 dans le Code de l’urbanisme remplace par les nouveaux articles L.111-6
a L.111-10 qui definit, en dehors des espaces urbanises des communes, un principe
d’inconstructibilite aux abords des grands axes routiers.
Sauf exceptions expressement prevues par la loi, ce principe s’applique sur une largeur de :
100 m de part et d’autre de l’axe des autoroutes, des routes express et des deviations
au sens du code de la voirie routiere ;
75 m de part et d’autre de l’axe des autres routes classees a grande circulation.
Cette interdiction ne s’applique pas :
aux constructions ou installations liees ou necessaires aux infrastructures routieres ;
aux services publics exigeant la proximite immediate des infrastructures routieres ;
aux batiments d’exploitation agricole ;
aux reseaux d’interet public.
Un document d’urbanisme peut fixer des regles d’implantation differentes de celles prevues par le
present article lorsqu’il comporte une etude justifiant, en fonction des specificites locales, que ces
regles sont compatibles avec la prise en compte des nuisances, de la securite, de la qualite
architecturale, ainsi que de la qualite de l’urbanisme et des paysages.
8.5 – La loi Architecture et Patrimoine
La loi du 7 juillet 2016 relative a la liberte de la creation, a l’architecture et au patrimoine
modernise la protection du patrimoine.
La loi integre les modalites de gestion des biens classes au patrimoine mondial de l’Unesco dans
le droit national. Les regles de conservation et de mise en valeur qu’impose ce classement
devront desormais etre prises en compte dans l’elaboration des documents d’urbanisme.
En outre, la loi cree la notion de “sites patrimoniaux remarquables” pour les villes, villages ou
quartiers dont la conservation, la restauration, la rehabilitation ou la mise en valeur presente, au
point de vue historique, architectural, archeologique, artistique ou paysager, un interet public. Un
plan de sauvegarde et de mise en valeur peut etre etabli sur tout ou partie du site patrimonial
remarquable. Le plan de sauvegarde et de mise en valeur est elabore conjointement par l’Etat et
l’autorite competente en matiere de plan local d’urbanisme (commune ou etablissement public de
cooperation intercommunale). Le perimetre de protection des abords des monuments historiques,
fixe a 500 metres actuellement, pourra etre revu a la baisse ou a la hausse, avec l’accord de
l’architecte des batiments de France (ABF).
Par ailleurs, la loi cree un label dedie au patrimoine d’interet architectural recent (biens de moins
d’un siecle qui ne peuvent etre reconnus “monuments historiques”) pour faire en sorte que leur
modification ou destruction ne se fasse sans concertation prealable avec les services charges de
la protection du patrimoine. Une Commission nationale du patrimoine et de l’architecture est
creee, elle se substitue a la Commission nationale des monuments historiques.
En matiere d’urbanisme, le seuil rendant obligatoire l’intervention d’un architecte est fixe a 150 m2
(hors batiments agricoles). L’intervention d’un architecte et d’un paysagiste sera obligatoire sur les
projets de lotissements, au motif de lutter contre “la France moche”.
9 – AUTRES PRESCRIPTIONS
9.1 – La commission departementale de preservation des espaces naturels,
agricoles et forestiers (CDPENAF)
La nouvelle commission departementale de preservation des espaces naturels, agricoles et
forestiers (CDPENAF) est creee par la loi d’Avenir pour l’Agriculture, l’Agroalimentaire et la Foret
(LAAAF). Ce nouveau dispositif marque la volonte du legislateur de lutter contre l’artificialisation
outranciere des sols et de s’inscrire dans un developpement durable du territoire. Dans la suite de
la CDCEA, la CDPENAF integre l’agriculture dans un projet global d’economie durable du
territoire.
Cette commission peut etre consultee sur toute question relative a la reduction des surfaces
naturelles, forestieres et a vocation ou a usage agricole et sur les moyens de contribuer a la
limitation de la consommation des espaces naturels, forestiers et a vocation ou a usage agricole.
Elle emet, dans les conditions definies par le code de l’urbanisme, un avis sur l’opportunite, au
regard de l’objectif de preservation des terres naturelles, agricoles ou forestieres, de certaines
procedures ou autorisations d’urbanisme.
Elle peut demander a etre consultee sur tout autre projet ou document d’amenagement ou
d’urbanisme, a l’exception des projets de plans locaux d’urbanisme concernant des communes
comprises dans le perimetre d’un schema de coherence territoriale approuve apres le
13 octobre 2014.
Des saisines obligatoires
avis sur les SCoT entrainant une reduction des espaces NAF ;
avis sur les procedures et derogations concernant les territoires hors SCoT approuves et qui
induit une reduction des espaces (CC, PLU) ;
avis pour toute procedure PLU, s’agissant des zones A et/ou N (STECAL) ;
avis pour toute procedure PLU ou CC si reduction surfaces AOP.
Des saisines facultatives
La CDPENAF peut demander a consulter tout projet ou document d’amenagement ou
13 octobre 2014, date de promulgation de la loi d’Avenir pour l’Agriculture, l’Alimentation et la
Foret (LAAAF).
10 – DIVERS
10.1 – La mise en place de la dematerialisation des documents d’urbanisme
La directive europeenne INSPIRE vise la mise a disposition du citoyen d’informations
geolocalisees sur les thematiques du developpement durable tel qu’un PLU. La dematerialisation
d’un document d’urbanisme est la transcription de ce dossier papier en fichiers informatiques
pouvant etre publies sur Internet, echanges et combines.
A terme, tous les documents d’urbanisme dematerialises seront accessibles via le Geoportail de
l’urbanisme (GPU). Les conditions de sa mise en oeuvre sont determinees par l’ordonnance
n 2013-1184 relative a l’amelioration des conditions d’acces aux documents d’urbanisme et aux
servitudes d’utilite publique du 19/12/2013. Au 1 er janvier 2020, tous les documents d’urbanisme
seront accessibles a tous et librement.
10.2 – L’aeroport de Bale-Mulhouse
10.2.1 – Convention franco-suisse du 4 juillet 1949
Une convention a ete conclue a Berne le 4 juillet 1949 en vue de la construction et de
l’exploitation de l’aeroport de Bale-Mulhouse. Par decision du 25 janvier 1996, un avenant a
cette convention a ete etabli au cahier des charges annexe a la convention. Celui-ci dispose en
particulier de poursuivre l’extension de l’aeroport et de ses installations et de porter a environ
850 hectares l’emprise maximale de l’aeroport.
10.2.2 – Raccordement ferroviaire de l’EuroAirport
Un projet de raccordement ferroviaire d’une nouvelle ligne d`environ 7 km entre le Nord de
l’Aeroport et la gare de Saint-Louis est a l’etude et desservira directement l’aerogare. La
maitrise d’ouvrage des etudes est assuree par SNCF Reseau.
10.2.3 – Prolongation du Tramway
La Communaute d’Agglomeration des Trois Frontieres a engage une etude du prolongement
de la ligne 3 du tramway, au-dela de la gare de Saint-Louis en direction de l’aeroport qui
permettra de relier la gare au Pole de loisirs et de commerce avant que la ligne ne se poursuive
plus tard jusqu’au parvis de l’aerogare.
11 – INFORMATIONS DIVERSES
La Direction regionale des affaires culturelles, service regional de l’archeologie de
Strasbourg transmet la carte des zones de presomption de prescription archeologique (ZPPA), du
perimetre concernee par le SCoT. Elle precise que ces zonages sont definis par le service regional
de l’archeologie en application de la loi du 17 janvier 2001, modifiee le 1er aout 2003, relative a la
prise en compte du patrimoine archeologique dans certaines procedures d’urbanisme et arretes
par le prefet en date du 1er aout 2003. Dans ces zones, le SRA doit etre consulte a l’occasion de
toutes les demandes d’autorisation de construire, de demolir, de certificat d’urbanisme et
declarations de travaux afin de lui permettre d’effectuer, a titre preventif, toute les interventions
necessaires a l’etude scientifique ou a la protection du patrimoine archeologique. Hors de ces
zonages, les dossiers de demandes de permis de construire, de demolir et d’autorisation
d’installations ou travaux divers d’une emprise au sol superieure a 2000 m2, devront etre transmis
au prefet de Region dans les conditions definies par le decret n 2002-89 du 16 janvier 2002 relatif
aux procedures administratives et financieres en matiere d’archeologie preventive.
Les communes concernees :
SIERENTZ, 871, zone type A : vestiges de la periode neolithique et d’une agglomeration
gallo-romaine ;
KEMBS : 715, zone type A : agglomeration secondaire gallo-romaine.
Carte en annexe.
La Direction departementale de la cohesion sociale et de la protection des populations,
inspection des installations classees informe de la presence de 34 elevages classes ou
etablissements canins, avec siege social sur le territoire du SCoT (liste et carte en annexe).
Le Ministere de la Defense, armee de terre indique que des immeubles militaires sont inclus
dans le perimetre du SCoT, a savoir le reseau anti-char a Blotzheim et la cite des cadres rue des
Oeillets a Saint-Louis.
La Direction territoriale de Strasbourg des Voies navigables de France signale l’existence de
chemins de halage le long du canal de Huningue (sous gestion Etat – France-Domaine) et le long
de la rive gauche du Rhin. Elle souhaite que leur acces soit maintenu et garanti pour leurs agents,
dans le cadre de l’exercice de leurs missions.
Dans le cadre du Schema d’orientation portuaire du bassin Rhin, VNF rappelle que le port de
Huningue et bel et bien un outil ayant vocation a dynamiser le fret fluvial, le transport multimodal,
mais egalement le developpement economique du territoire. A ce titre, la commune de VillageNeuf souhaite d’ores et deja inscrire la zone au Nord de la concession d’outillage public, au plan
de zonage dans la zone portuaire dans le nouveau PLU. VNF demande que le futur SCoT prenne
en compte cette disposition et souhaite etre associe aux reunions des personnes publiques
associees (en annexe, le document “Schema d’orientation portuaire du bassin Rhin).
Le Conseil departemental du Haut-Rhin transmet la liste des communes concernees par des
zones de preemption des espaces naturels sensibles (cf. paragraphe plus avant) et indique que
les donnees cartographiques detaillees sont consultables sur le site Internet Infogeo68 a l’adresse
suivante : http://www.infogeo68.fr/. Les communes concernees sont : Rosenau, Village-Neuf,
Bartenheim et Hegenheim (carte et liste des communes concernees).
La Direction de l’immobilier de la SNCF rappelle les servitudes d’utilite publique presentes sur
le territoire du SCoT :
ligne n 015000 reliant Strasbourg-Ville a Saint-Louis qui traverse le territoire des
communes de Schlierbach, Geispitzen, Sierentz, Bartenheim, Blotzheim et Saint-Louis ;
ligne n 135000 reliant Waldighoffen a Saint-Louis qui traverse le territoire des communes
de Blotzheim et de Saint-Louis ;
ligne n 136000 reliant Saint-Louis a Huningue qui traverse le territoire des communes de
Saint-Louis, Huningue et Village-Neuf.
GRT Gaz rappelle la presence de canalisations de transports de matieres dangereuses (cf.
paragraphe risques) et transmets les cartes des communes traversees par ces ouvrages (en
annexe).
12 – LES ANNEXES
Cartes Atlas des zones inondables (DDT 68)
Prescription PPRN du 19/02/2008 (DDT 68)
Plan des SUP
Arrete n 2009-0072 du 05/01/2009 portant approbation des cartes de bruit des grands
infrastructures terrestres du Haut-Rhin + carte
Carte Natura 2000
Carte des zones humides (DDT 68)
Cartes trame verte et bleue (SRCE)
Carte des forets du Haut-Rhin (emprise et reglementation) (DDT 68)
Carte des protections reglementaires (DDT 68)
Carte des ZNIEFF
Liste des monuments classes historique
Carte des zones de presomption de prescription archeologique
Carte des installations classees (DDCSPP)
Schema d’orientation portuaire du bassin Rhin (VNF)
Carte et liste des communes espaces naturels sensibles
Cartes des communes traversees par des ouvrages (GRT Gaz)
Bois et Forets
relevant du regime forestier
Direction Regionale de l’Office National
des Forets
Code forestier
Servitudes d’utilite publique
Terrains riverains
des cours d’eau non domaniaux
Direction Departementale des Territoires
– Loi “Risque” du 30.07.2003
Pose des canalisations publiques
Maitre d’ouvrage
– Eau potable
– Loi n92-1283 du 11.12.1992
– Code rural: Art. L 152.1
– Assainissement
Ecoulement des eaux nuisibles attachees
aux travaux d’assainissement des terres
par le trainage
Forets de protection
Code forestier: Art L 411-1 a L 413-1
R 411-1 a R 413-4
Decret du 04.06.1993
Protection des monuments historiques
Service Departemental de l’Architecture
et de Patrimoine – COLMAR
– Code Rural: Art. 135 a 138 codifies
en L 152-20 a L 153-23 et L 1520-13
LANDSER
SCHLIERBACH
Protection des sites
Site inscrit
– Code de l’Environnement
GEISPITZEN
Site classe
Reserves naturelles
SIERENTZ
Direction Regionale de l’Environnement
8, rue Aldolphe Seyboth 67080 STRASBOURG
Loi n 76-629 du 10.07.1976
Protection des eaux potables
Protection immediate
Agence Regionale de la Sante d’Alsace
Cite administrative Gaujot
14 rue du Marechal Juin
67084 STRASBOURG Cedex
– Code de la Sante Publique: Art. L 1321-1 a
L 1321-3 et R 1321-1 a R 1321-66
STEINBRUNN-LE-HAUT
WALTENHEIM
Protection rapprochee
RANTZWILLER
Protection eloignee
EL 2
Zones submersibles
ROSENAU
Service de la Navigation de STRASBOURG
25, Rue de la Nuee Bleue 67031 STRASBOURG
Halage et marchepied
Interdiction d’extraire de materiaux
a moins de 11.70 m de
la limite des berges
BARTENHEIM
MAGSTATT-LE-BAS
– Loi locale du 02.07.1891
– Reglement d’application du 14.02.1892
Article 39 et 41
EL 3
UFFHEIM
KOETZINGUE
– Code du domaine public fluvial et de
la navigation interieure – Art. 15,16, et 28
– Code Rural – Art. 424
WAHLBACH
MAGSTATT-LE-HAUT
EL 6
Terrains necessaires aux routes nationales
et aux autoroutes
– Ordonnance n58-1311 du 23.12.1958
– Decret n58-1316 du 23.12.1958
BRINCKHEIM
ZAESSINGUE
VILLAGE-NEUF
KAPPELEN
EL 7
Alignement
– R.N. : Decret n 62-1245 du 20.10.1962
– R.D. : Decret n 61-231 du 06.03.1961
– Voies communales :
Decret n 64-262 du 14.03.1964
BLOTZHEIM
HELFRANTZKIRCH
Transport de gaz
SAINT-LOUIS
GRT Gaz – Region Nord-Est
24, Quai Sainte Catherine
54042 NANCY Cedex
– Loi du 08.04.1946
– Decret du 11.06.1970
MICHELBACH-LE-BAS
Lignes electriques
– Lignes moyenne tension
Aeriennes
E.R.D.F – G.R.D.F. Alsace
2, Rue de l’Ill 68110 ILLZACH
– Loi du 15.06.1906
– Arrete du 13.02.1970
Souterraines
RANSPACH-LE-BAS
HESINGUE
– Lignes haute tension
RTE – GMR Alsace
Groupe d’Exploitation Transport – Alsace
12, Avenue de Hollande 68110 ILLZACH
RANSPACH-LE-HAUT
– Decret n 67.886 du 06.10.1967
Int 2
Abornement et entretien
de la frontiere Franco-Suisse
Prefecture du Haut-Rhin – COLMAR
– Decret n 67-317 du 01.04.1967
ATTENSCHWILLER
Installations classees
Perimetre de protection
Direction Regionale de l’Industrie,
de la Recherche et de l’Environnement
STRASBOURG
KNOERINGUE
HEGENHEIM
MICHELBACH-LE-HAUT
– Arrete prefectoral du 19.03.1997
BUSCHWILLER
PT 1
Transmissions radioelectriques
Perturbation electro-magnetique
Service gestionnaire
Scot de Saint-Louis
et des Trois Frontieres
– Decret n 62-273 du 12.03.1962
WENTZWILLER
PT 2
Transmissions radioelectriques – Obstacles
– Decret n 62-274 du 12.03.1962
FOLGENSBOURG
PT 3
Cables telephoniques
HAGENTHAL-LE-BAS
France-Telecom
Unite Regionale de Reseau d’Alsace
Service Sovtel
1, rue Rene Laennec
BP n90011 SCHILTIGHEIM
67012 STRASBOURG Cedex
NEUWILLER
HAGENTHAL-LE-HAUT
Zone ferroviaire en bordure de laquelle
peuvent s’appliquer les servitudes relatives
au chemin de fer
Aeroport : balisage
S.N.C.F.
Delegation territoriale
de l’Immobillier – Est
17 Rue Andre Pingat
51100 REIMS
– Loi du 15.07.1845
– Decret n 730 du 22.03.1942
– Code minier – Art. 84 et 107
– Code Forestier – Art. l 322-8
– Loi du 29.12.1892
– Decret loi du 30.10.1935
modifie en Art. 6
par la loi n 957 du 27.10.1942
– Decret n 59-962 du 31.07.1959
– Decret n 64-262 du 14.03.1964
– Decret n 69-601 du 10.06.1969
– Decret n 80-331 du 07.05.1980
– Arrete du 31.12.1984 modifie
par l’arrete du 20.08.1992
– Circulaire 20843/2/A
du 18.08.1980
S’Applique sur
tout le ban
Aerodrome : degagement
Aerodrome : Installations particulieres
LEYMEN
LIEBENSWILLER
Le plan des servitudes d’utilite
publique
Direction Departementale
des Territoires du Haut-Rhin
DGAC – SNIA Pole de Lyon
210 rue d’Allemagne BP 606
69125 LYON Saint-Exupery
– Arrete du 07.06.2007
– Code de l’Aviation Civile – Art. – R – 244-1
– Code de l’Urbanisme – Art. L – 421-1
R – 421-38-13
– Arrete du 25.07.1990 complete par l’Arrete
du 07.12.2010
Service Connaissance,
Amenagement et
Urbanisme
Bureau Urbanisme et
Planification Territoriale
Cite administrative
68026 Colmar
Echelle : 1/35000
01/08/2017
SCAU – BUPT
Source : DDT68 SCAU/BUPT
Carte d’information n6 : Trame Bleue du SRCE
*****
** *
*** *
* ***
* * *
* **
** **
** * **
** * *
******
********** * *
**** *
Haguenau
* *#
********
****
**** * ****
*** #
Saverne
*****! *
* * **
Strasbourg
** #
Molsheim
** * ***#
* ****
* * * *
Obernai
* ** ** !
* * ******
* *****
****** *#
*** **
* ** *
** ***
*** * *
***#
******#
** * * #
*** * *** ******
** ****
Selestat
* **#
* * * Ribeauville
***!
* * ** * #
*** ***
Colmar
****#
* * *#
*******
***** **
Nota : les Zones Humides Remarquables sont integrees aux
** *#
reservoirs de biodiversite (carte d’information n5)
*** Guebwiller
***********#
* Thann
** * *#
********** ****
Mulhouse
* * ** * *
* *!
* **** *
* * ***
*** ** #
** **#
Altkirch
* !* ** ****
Nota :
(1) Les principaux obstacles a l’ecoulement font reference aux obstacles difficilement ou
non franchissables des cours d’eau de la liste 2 et les ouvrages “Grenelle”, selon les
donnees disponibles dans la version n3 du referentiel national des obstacles a
l’ecoulement – donnees non exhaustives
Conception : Ecoscop, la Nature Par Coeur, 1er octobre 2014
Donnees : BdZDH2008-CIGAL, ROE v3, SDAGE Rhin-Meuse
Allemagne
Lorraine
Kilometres
Composantes de la Trame Bleue
Cours d’eau classes au titre de l’art. L214-17 du
code de l’environnement, listes 1 et 2
ou importants pour la biodiversite
Cours d’eau a portion potentiellement mobile
Zones a dominante humide
Milieux forestiers humides
Milieux ouverts humides
Terres arables humides
Obstacles aux ecoulements (1)
sans donnees sur la franchissabilite
difficilement franchissables a non franchissables
Franche-Comte
Autres elements
Autres cours d’eau et canaux
Suisse
Carte d’orientation n1 : Synthese des elements de la trame verte et bleue du SRCE
Wissembourg
Sarre-Union
Seltz
Bouxwiller
CN10
Brumath
la Petite-Pierre
Lauterbourg
Woerth
Wasselonne
CN11
Schirmeck
Erstein
Saales
CN12
Ville
Sainte-Marie-Aux-Mines
Lapoutroie
Marckolsheim
CN13
Munster
Neuf-Brisach
Elements de la trame verte et bleue
Rouffach
Reservoirs de biodiversite
Saint-Amarin
Corridors ecologiques nationaux
Ensisheim CN14
Corridors ecologiques terrestres regionaux (1)
Masevaux
Ottmarsheim
Cours d’eau classes au titre de l’art. 214-17
du code de l’environnement, listes 1 et 2
Milieux naturels
Zones agricoles
Zones urbanisees
CN18
Ferrette
Nota
(1) Il s’agit de traces de principe se basant, dans la mesure
du possible, sur des elements structurants existants
Conception : Ecoscop, la Nature Par Coeur, 23 octobre 2014
Donnees : BdOCS2008-CIGAL, BD CARTHAGE 2012
Liste des monuments historiques
dans le perimetre du SCoT de Saint-Louis et des 3 frontirees
COMMUNES
ADRESSE
IMMEUBLE
APPELLATION
PARTIES
PROTECTION
Rue de la Chapelle
Chapelle Notre Dame
du Chene
Chapelle Notre Dame du
Chene
Cimetiere israelite
27 rue de Bourgfelden
Chateau de
Manoir dit Chateau de
Place Abbatucci
Monument Abbatucci
Monument du General
Abbatucci
inscrit
23/02/1938
23 rue de Barbanegre
Eglise de Saint-Louis
Ancienne Eglise
Facades, toiture et clocher
catholique de Saint-Louis
partiellement inscrit
10 rue des Boulangers
Tribunal d’Instance
19/08/1992
Rue de la Pyramide/Rue
de Saint-Louis
Monument Cherin
Cherin avec les bornes
Ecluse de Kembs-Niffer
Ecluse
Ecluse Le Corbusier
Tour de commande et batiment
administratif realise par Le Corbusier
11/03/2005
Place de la Paix
Fontaine
Fontaine publique
En totalite
classe
06/12/1984
Lieudit Landskronberg
Chateau de Landskron Ruines du Chateau de
Landskron
16/02/1930
2 rue du Ballon
Distillerie
Distillerie Fernet Branca
Facade principale ainsi que l’aigle et
le globe qui la surmontent
04/07/1996
Rue de l’Eglise
Eglise Saint-Maurice
Eglise Catholique SaintMaurice
Clocher
09/11/1984
DDT 68
En totalite a l’exception de l’auvent
moderne
ARRETE
Facades y compris l’escalier exterieur, partiellement inscrit
toitures, caves voutees, grand escalier
en bois
Portail principal
26/03/1986
04/11/1992
06/03/1990
21/08/17
08+/*5$%(13ODQFKHQ
ZONES INONDABLES DANS LE DEPARTEMENT DU HAUT-RHIN
&RPPXQHGH%$57(1+(,0
de l’Agriculture et de la Foret
ZI – Zones inondables
Digues
(Source : Atlas departemental des zones inondables)
Octobre 2006
Scan25 (R), BDCARTO (R) – IGN (c)
$8*5$%(13ODQFKHQ
Scan25 (R) – IGN (c)
08+/*5$%(13ODQFKHQ
&RPPXQHGH%5,1&.+(,0
081&+(1’25)%$&+$/7(1%$&+3ODQFKHQ
&RPPXQHGH%86&+:,//(5
&RPPXQHGH)2/*(16%285*
/(57=%$&+3ODQFKHQ
&RPPXQHGH+$*(17+$//(%$6
&RPPXQHGH+(*(1+(,0
&RPPXQHGH+(/)5$17=.,5&+
&RPPXQHGH.$33(/(1
08(+/%$&+,%(1%$&+3ODQFKHQ
&RPPXQHGH/$1’6(5
ZI – Zones inondables par debordement en cas de crue centennale
ZIF – Zones inondables par debordement en cas de crue centennale ou de coulees de boue, a risques faibles
$8%$&+$/7(%$&+3ODQFKHQ
&RPPXQHGH0,&+(/%$&+/(%$6
$8%$&+3ODQFKHQ
&RPPXQHGH5$163$&+/(%$6
&RPPXQHGH5$163$&+/(+$87
=21(6,121’$%/(6’$16/(‘(3$57(0(17’8+$875+,1
$8*5$%(13ODQFKHQ
&RPPXQHGH6$,17/28,6
Prefecture du Haut-Rhin
Direction Departementale de l’Agriculture et de la Foret
2FWREUH
Scan 25 (R), (c) IGN
6$85817=3ODQFKHQ
&RPPXQHGH6,(5(17=
08(+/%$&+3ODQFKHQ
&RPPXQHGH67(,1%5811/(+$87
ZONES INONDABLES DANS LE DEPARTEMENT DU HAUT-RHIN
&RPPXQHGH67(77(1
&RPPXQHGH8))+(,0
&RPPXQHGH9,//$*(1(8)
/(:$+/%$&+
&RPPXQHGH:$+/%$&+
08+/%$&+6$85817=3ODQFKHQ
&RPPXQHGH:$/7(1+(,0

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